Le cloud décéntralisé : une des compétences clé
S’y connaître en « cloud & informatique décentralisée » détrône, dans ces deux palmarès, les savoirs en matière de « data mining et analyse statistique », désormais classés second. La percée du « cloud » (nuage informatique) est d’autant plus remarquable que cette compétence ne figurait pas dans le palmarès global 2014.
Si l’on se concentre sur les compétences prisées dans l’Hexagone, et en restant dans le domaine du web et de l’informatique, le marketing SEO/SEM, qui consiste à optimiser le référencement de sites web sur les moteurs de recherche, se classe troisième (+1). Le test et l’assurance qualité logicielle bondissent à la 5e place (+19), suivis par le développement pour les mobiles, (6e, +10).
Les spécialistes du droit des sociétés et du droit du travail prisés
Certaines compétences précédemment absentes du classement français y figurent désormais en bonne place : conception des interfaces utilisateurs (au 7e rang), ingénieur données/warehouse (9e), gestion de bases de données (14e) ou développement d’applications Microsoft (15e).
Et en dehors du web ?
Que ceux qui n’étudient ou ne travaillent pas dans ces domaines numériques se rassurent, d’autres compétences sont aussi recherchées : le droit des sociétés et la gouvernance se classent au 4e rang, alors qu’à l’échelle des quatorze pays étudiés, cette compétence n’arrive qu’en 25e position. Suivent le droit du travail et la conformité réglementaire (8e, +10 places), le commerce de détail (10e, alors qu’il n’était pas classé l’an dernier), des profils d’ingénieurs dans les domaines de la mécanique et de l’aérospatial (11e, -3), des compétences en matière de sciences économiques (18e, -4), de politiques publiques et de relations internationales (19e, -7), de recrutement (20e, -3), de traduction (21e,+2). La restauration fait son entrée, à la 23e place.
Pour aller plus loin : #RH : Ces métiers qui auront la cote en 2016