Le phénomène grandissant des « ghost jobs »

Le phénomène grandissant des « ghost jobs »

De nombreux demandeurs d’emploi postulent à des offres qui ne semblent jamais être pourvues ou qui sont affichées depuis des mois. Ce phénomène est connu sous le nom de « ghost jobs » : des fausses annonces que l’on retrouve partout sur les réseaux sociaux ou sur certains sites spécialisés en recherche d’emploi. Pourquoi ces annonces fantômes ? Selon une étude de la Harvard Business School, l’augmentation du nombre de personnes qui ont démissionné pendant la pandémie – connue sous le nom de Grande Démission – et son incertitude économique pourraient avoir développé le phénomène des ghost jobs, car l’avenir de certaines entreprises reste flou et, de ce fait, ses potentiels recrutements. En effet, une étude relayée par le site Mashable …

Le phénomène grandissant des « ghost jobs »

De nombreux demandeurs d’emploi postulent à des offres qui ne semblent jamais être pourvues ou qui sont affichées depuis des mois. Ce phénomène est connu sous le nom de « ghost jobs » : des fausses annonces que l’on retrouve partout sur les réseaux sociaux ou sur certains sites spécialisés en recherche d’emploi.

POURQUOI CES ANNONCES FANTÔMES ?

Selon une étude de la Harvard Business School, l’augmentation du nombre de personnes qui ont démissionné pendant la pandémie – connue sous le nom de Grande Démission – et son incertitude économique pourraient avoir développé le phénomène des ghost jobs, car l’avenir de certaines entreprises reste flou et, de ce fait, ses potentiels recrutements.

En effet, une étude relayée par le site Mashable identifie que 43% des managers interrogés posteraient une fausse annonce sur les réseaux pour donner l’impression que leur société est en pleine croissance. Certains ont aussi déclaré qu’ils laissaient leurs annonces actives sur le net pour que leurs employés restent motivés. Et pour finir, certains cadres affirment que c’est tout simplement pour apaiser leurs employés surchargés de travail (avec une fausse promesse de recruter de nouveaux collaborateurs pour les aider dans leur quotidien).

Le côté moins vicieux de cette démarche est que certains postes peuvent être considérés comme permanents, ce qui signifie que les entreprises peuvent proposer des opportunités d’embauche si le bon candidat se présente. Les sociétés conservent également les CV dans leurs bases de données afin d’avoir un bassin de candidats « prêt à l’emploi » dans le cadre d’un départ ou si un nouveau poste s’ouvre.

Comment éviter de postuler à des emplois fantômes

Pour éviter de postuler à des emplois fantômes, il vaut mieux utiliser des plateformes de recherche d’emploi qui indiquent la date d’affichage initiale de l’opportunité. Les offres affichées depuis (très) longtemps ont des chances d’être des emplois fantômes.

Les demandeurs d’emploi peuvent trier par date de publication sur la plupart des sites en ligne tels que LinkedIn, Indeed ou Glassdoor.

Pour les publications plus anciennes, il est conseillé de consulter le site web de l’entreprise pour vérifier si ces emplois sont toujours répertoriés.

FAUX JOBS… FAUX PROFILS

Les réseaux sociaux sont aussi victimes de ces ghost jobs, notamment avec les faux profils. En 2021, 15 millions de faux profils ont été supprimés sur Linkedin. Et selon certains médias américains, des entreprises de la tech seraient à l’origine de cela afin de faire croire que leur nombre d’employés se maintient alors qu’elles sont en pleine campagne de licenciement.

Cela s’adresse aussi bien à leurs propres employés (pour les rassurer sur le bien-être de l’entreprise en quelque sorte), qu’au grand public et aux médias. Tout pour sauver les apparences.

centres de contact clients : une source d’innovation permanente

centres de contact clients : une source d’innovation permanente

Selon Forbes, les marques qui offrent une excellente expérience client (CX) génèrent 5,7 fois plus de revenus que leurs concurrents. Pour obtenir une expérience client de qualité, il faut aligner la stratégie organisationnelle, le personnel et le support, ce qui passe souvent par l’usage d’une technologie de pointe.
L’industrie des centres de contact clients évolue dans ce sens de manière à proposer des parcours omnicanaux et à répondre aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui, sans cesse plus exigeants. Leurs avancées technologiques, qui reposent en grande partie sur les innovations dans les domaines de l’IA, de la technologie cloud, de l’analyse des données et de l’automatisation, redéfinissent le marché.

UN UNIVERS ENCORE MÉCONNU

A l’ère de la crise sanitaire qui a bouleversé le paysage économique et sociétal durant les deux dernières années, les entreprises ont dû adapter leur modèle managérial et leurs outils technologiques, deux chantiers dont l’évolution a été souvent une question de survie. Des enjeux sur lesquels les centres de relation clients, ce monde de plateaux de téléconseillers si rarement au centre des attentions, ont, depuis 20 ans, innové.
Ils ont en effet été les premiers à tester et à adopter de très nombreux outils, à commencer par le casque téléphonique. Dans ce métier demandant une très forte concentration, cet outil a contribué à améliorer fortement l’expérience de travail de l’agent, en l’isolant des bruits extérieurs notamment. Il a aussi permis de fluidifier des échanges entre les membres d’une équipe, grâce à, par exemple, des LED qui signalent à l’entourage qu’un agent est en communication.

DES GRANDES TRANSFORMATIONS TECHNOLOGIQUES


Mais si aujourd’hui, les centres de relation client peuvent une fois de plus démontrer leur longueur d’avance, c’est aussi grâce à leur expérience du télétravail, qu’ils pratiquent depuis l’avènement du « homeshoring« , au début des années 2000. A l’époque, ils l’ont adopté pour, notamment, contrer l’accélération de la délocalisation (« offshoring« ). Aujourd’hui, tant par les outils technologiques utilisés (renvoi des appels, du « bureau virtuel » ou encore du stockage de documents dans le cloud), que par leur maîtrise des techniques de management adaptées au travail à distance, ces entreprises de « homeshoring » sont devenues de véritables expertes du travail à distance.
Une autre des innovations majeures, portée de manière avant-gardiste par les centres de contact, n’est autre que l’analyse prédictive. Ce processus technologique est le fruit d’une alliance entre IA (intelligence artificielle) et big data. À la clé ? Une solution d’analyse des situations passées et présentes à partir de données clients, pour faire des hypothèses sur les événements futurs.
Cela permet de mettre en place des stratégies personnalisées par profil d’utilisateur et de prédire et anticiper des intentions d’achat, tout en étant proactif sur les besoins auxquels répondre et le type de relation durable à instaurer.
L’intelligence artificielle peut rationaliser et simplifier les flux opérationnels des centres de contacts. Elle peut collecter des informations, fournir un contexte pour les interactions en cours, et réduire les temps d’appel tout en assurant une meilleure expérience client – en permettant aux agents de connaître directement l’objet de l’appel et comment le résoudre.
Par exemple, si un vol est annulé et qu’un client appelle la compagnie aérienne, l’IA peut fournir le contexte rien qu’avec le numéro de vol. Elle donne à l’agent des informations sur l’annulation, la destination du vol en question et la date des prochains vols disponibles pour cette destination, sans que le client n’ait à donner d’autres informations.
Les centres de contact peuvent également utiliser ce contexte fourni par l’IA pour acheminer les appels vers l’agent disponible qui possèdent les compétences les plus appropriées pour résoudre rapidement un problème.

ET LA SUITE ?

Les entreprises doivent être prêtes à proposer à leurs clients davantage de modes d’interaction, surtout dans une approche multicanale englobant les appels téléphoniques, les e-mails, les réseaux sociaux, les chatbots intelligents et le libre-service. Elles ont besoin d’interagir plus intelligemment avec les clients et doivent faire preuve de rapidité pour s’adapter à l’apparition constante de nouveaux canaux de communication.

Les activités des centres de contact ne se limitent pas à  la gestion de la relation client. Formation, conseil, développement technologique, Data Analytics sont autant de métiers exercés par ces structures. Bien qu’elles ne représentent qu’une faible part du chiffre d’affaires réalisé sur le marché français (3%), les activités de diversification sont en croissance en 2017. Cela illustre la volonté des centres de contact de capitaliser sur leur savoir-faire en matière de relation client pour apporter encore plus de valeur ajoutée aux marques. 

les publicités que vous ne verrez plus jamais (et c’est tant mieux!)

les publicités que vous ne verrez plus jamais (et c’est tant mieux!)

Un jour la réclame devint la pub. Fini le hard selling frontal avec son style brutal « achetez-moi, je suis meilleur et moins cher », la publicité a mis en scène la classe moyenne, avec comme principale idée forte l’accès au bonheur grâce à la consommation. Elle devenait, ainsi, sans le vouloir, le reflet d’une société faussement idéale et franchement caricaturale.

Les temps changent mais les vieilles publicités restent, imprégnées parfois de naïveté puérile, de machisme primaire et même de racisme révoltant. Les publicités que nous vous présentons ici sont authentiques… Parfois la réalité dépasse la fiction…

la famille idéale

Le papa qui rentre du travail en embrassant sa femme tout en disant « chérie, qu’est-ce qu’on mange ce soir? » ; la maman qui hante sa cuisine toute la journée et chantonne en passant l’aspirateur ; le garçon qui attend lui aussi qu’on lui apporte à manger et la fille qui apprend, comme sa maman, à être au service de l’homme…. Que du rêve !

Plus une femme travaille dur, plus elle apparait belle

« Mon Dieu chérie, tu t’en sors tellement bien entre la cuisine, le ménage et la poussière alors que moi je suis exténué en rentrant du travail. Quel est ton secret ? » « Les vitamines, chéri! Je prends toujours mes vitamines »

Le « chef » fait tout sauf cuisiner. C’est à ça que servent les femmes !

LES ENFANTS

Donnez le meilleur à vos enfants, pour qu’ils deviennent fort et grands : du coca-cola, des séances d’UV, des armes….

Pour un meilleur départ dans la vie, buvez du Cola dès votre plus jeune age !

Peut-on être trop jeune pour boire du Cola ? Jamais assez. Des études menées ces dernières années ont montré que les bébés qui commencent à boire du soda avant leurs premiers pas ont une probabilité beaucoup plus élevé d’être acceptés en société durant les années de l’adolescence et de pré-adolescence. Rendez service à vos enfants et à vous-même. Mettez-les maintenant sur un régime strict de sodas et d’autres boissons sucrées pétillantes pour leur garantir une vie pleine de bonheur.

Sun Lamp ne brûle pas. Dormez en dessous

L’incroyable Sun Lamp est totalement sans danger et vous donne un bronzage sain et brillant. Le film en polyester DuPont bloque les rayons dangereux et ne laisse passer que les rayons bronzants quelle que soit la durée de l’exposition.

De 7 à 17 ans, les fusils Daisy feront de vos Noëls des moments inoubliables

Que vous soyez un débutant ou un tireur confirmé, Daisy a toujours le bon fusil pour vous. Des années durant vous vous amuserez aussi bien à tirer au grand air, dans la cave, ou dans la salle de jeu en compagnie de maman et papa. (Je suis sûr que Papa se souvient encore à quel point lui aussi s’était amusé à tout âge avec un fusil Daisy). Montrez-leur ces beautés et ils ne pourront qu’être d’accord : les fusils Daisy sont les meilleurs !

LA CIGARETTE

Les médecins la recommandent et la séduction l’exige : avant toute chose (et après aussi d’ailleurs), prenez une bonne cigarette…

Les médecins fument plus de Camels que n’importe quelle autre marque de cigarettes

Souffle-lui la fumée au visage et elle te suivra partout

LA FEMME

Quand elle n’est pas ménagère, la femme est faible, et comme toute ravissante idiote, elle est aux pieds des vrais hommes qui savent manier le machisme en arme de séduction fatale…

Vous voulez dire qu’une femme peut l’ouvrir ?

Oui, facilement. Sans couteau, sans ouvre-boîte, et même sans mari !

C’est chouette d’avoir une femme à la maison

Bien qu’elle soit une tigresse, notre héros n’a pas besoin de lui tirer dessus pour la mettre à terre. Après avoir jeté un regard sur son pantalon « Mr. Leggs », elle s’est évanouie.

Source : « Les pubs que vous ne verrez plus jamais » – Annie PASTOR

mushroom poursuit sa croissance au Moyen-Orient

mushroom poursuit sa croissance au Moyen-Orient

Après une année 2022 couronnée de belles réussites, Mushroom poursuit son expansion à l’international et ouvre un nouveau bureau à Dubaï.

pourquoi ce choix ?

Dubaï est aujourd’hui un hub régional et mondial incontournable du commerce international.

En s’implantant à Dubaï, Mushroom aura la capacité d’accompagner ses clients sur leurs besoins en recrutement non seulement localisés aux Émirats Arabes Unis (en particulier à Dubaï et Abou Dabi) mais également sur d’autres pays de la région Middle East.

Plusieurs acteurs majeurs en lien direct avec l’expertise de notre cabinet, sont déjà bien ancrés sur la zone et  plusieurs de nos clients historiques ont déjà une filiale implantée dans la sphère Dubaïote : Dior, Luxury Makers, LVMH, Auditoire, …

Toutes ces raisons nous ont amenés à franchir cette étape importante pour notre développement.

Et pour mieux comprendre le marché dubaïote, lisez notre article « Les Emirats, un marché en effervescence ».

Alors, vous nous suivez là-bas ?

la santé mentale au travail : nouvel enjeu des RH

la santé mentale au travail : nouvel enjeu des RH

Les liens entre santé mentale et quotidien au travail, qu’ils soient positifs ou négatifs, ne sont plus à démontrer.
S’il semble évident que notre état d’esprit et notre bien-être soient deux puissants moteurs d’engagement et de productivité professionnelle, la détresse psychique a elle aussi des conséquences désastreuses sur notre capacité à remplir correctement les missions qui nous sont confiées.
Face à l’incertitude et l’inquiétude qu’a provoqué la pandémie de la Covid-19, le rôle des professionnels des ressources humaines évolue. Il englobe désormais de plus larges responsabilités, notamment en ce qui concerne la santé mentale au travail.

devront donc faire un effort pour leur offrir un environnement bienveillant, être à l’écoute des besoins et parfois de la détresse de leurs collaborateurs ainsi qu’apprendre à devenir un véritable ‘coach’ professionnel pour leurs talents. Zoom sur cette nouvelle tendance du monde du travail.

LA SANTÉ MENTALE AU TRAVAIL : NOUVEL ENJEU STRATÉGIQUE DES RESSOURCES HUMAINES

Toutes les études se penchant sur la santé mentale au travail mettent en évidence l’importance croissante du sujet. Mais aussi, l’urgence pour les entreprises de s’emparer de la question !

L’OCDE pointe  une augmentation des problèmes de santé mentale au travail. Un enjeu de taille que les entreprises auraient tort d’ignorer. En effet, sur 4 travailleurs présentant un trouble mental, trois font état d’une baisse de leur productivité. Leurs absences sont aussi beaucoup plus fréquentes. En outre, près de la moitié des demandes de pensions d’invalidité sont désormais motivées par une mauvaise santé mentale.

L’OCDE invite d’ailleurs les entreprises à agir. Elle pointe la précarisation des emplois et la pression comme méthode managériale comme les principaux facteurs d’aggravation des problèmes de santé mentale. Pour y répondre, l’OCDE encourage une nouvelle approche, qui consiste notamment à venir en aide aux actifs dans le besoin. Mais aussi, à prévenir plutôt que guérir, en garantissant notamment de bonnes conditions de travail et un suivi systématique. 

Ces recommandations peuvent être organisées autour de quatre piliers fondamentaux…

LES 4 PILIERS D’UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DE LA SANTÉ MENTALE AU TRAVAIL 

Bonne nouvelle : la plupart des problèmes de santé mentale courants, y compris le stress au travail, peuvent être soignés. Pourtant, entre 50 et 70% des personnes concernées ne reçoivent aucune aide au travail. 

S’il ne revient pas aux entreprises et à leur équipe RH de se substituer aux pouvoirs publics et sanitaires, elles ont tout de même un rôle à jouer pour prévenir l’apparition de tels troubles dans leurs équipes. Leur enjeu principal ? Identifier efficacement les collaborateurs touchés, et leur apporter l’écoute et les ressources dont ils ont besoin. 

1. IDENTIFIER LES PERSONNES ÉPROUVANT DES PROBLÈMES DE SANTÉ MENTALE 

La première étape pour cultiver un environnement de travail sain et bienveillant ? Se montrer à l’écoute de ceux et celles rencontrant des problèmes de santé mentale. Pour identifier les collaborateurs qui pourraient avoir besoin de votre aide, vous devez cultiver un environnement propice au dialogue. En commençant par planifier des échanges réguliers, en groupe et individuels, pendant lesquels vos équipes pourront exprimer leurs préoccupations. Ou bien, en mettant à leur disposition des outils numériques facilitant le partage de feedback

Les responsables RH devront également se former à la prévention des troubles de santé mentale au travail. Et notamment apprendre à repérer les signes indiquant qu’un collaborateur pourrait être en souffrance.

2. ACCROÎTRE LA SENSIBILISATION POUR ÉVITER LA STIGMATISATION

La sensibilisation aux enjeux de santé mentale doit également permettre aux responsables RH de se familiariser avec les stigmates l’entourant. Cela évite les maladresses qui pourraient empêcher un collaborateur de demander de l’aide en cas de besoin. La peur d’une réaction négative de ses collègues et supérieurs, d’être mis de côté ou traité différemment peut en effet le pousser à rester dans le déni, ou à taire ses problèmes. Deux solutions d’évitement qui ne font que retarder l’implosion, parfois sous forme de burn out.

3. FOURNIR DES RESSOURCES ET S’APPUYER SUR DES EXPERTS

Même si vous former en santé mentale peut faire une énorme différence sur le bien-être de vos collaborateurs, votre équipe RH ne pourra jamais se substituer complètement à l’approche de professionnels. C’est d’autant plus le cas si les troubles que rencontre l’un de vos collaborateurs sont trop aigus pour être pris en charge par vos soins. 

En matière de prévention, des ressources utiles existent pour sensibiliser vos équipes, et leur fournir une aide personnalisée. De nouvelles applications ont essaimé dans le contexte de la pandémie actuelle. C’est le cas de Moodwork qui propose des outils d’analyse (bilan de bien-être et d’épuisement professionnel), des fiches de conseils actionnables et programmes d’e-learning dédiés. Autre option, l’application iSMART, qui permet de mieux comprendre les mécanismes de réactivité au stress. Et ainsi, d’apprendre à mieux le gérer pour prévenir l’anxiété chronique…

Autre élément à ne pas négliger : votre programme de retour au travail pour les collaborateurs. C’est en effet un excellent moyen de les ramener à leur routine après qu’ils aient pris du temps pour eux. Vous pouvez par exemple leur permettre d’aménager leur emploi du temps, de travailler plus régulièrement à domicile, etc. L’idée étant de normaliser la flexibilité comme moyen de prévenir, ou de guérir. 

4. ENCOURAGER L’EMPATHIE À TOUS LES NIVEAUX

Historiquement, les dirigeants se sont largement reposés sur les ressources humaines pour communiquer avec leurs collaborateurs sur des sujets ayant principalement trait à la performance et la formation. Ils ont souvent mis de côté tout ce qui pouvait avoir trait à la santé en général, et à la santé mentale au travail en particulier. 

Des efforts concrets doivent désormais être menés pour encourager une culture interne plus empathique en entreprise. Le nouvel enjeu des RH est ainsi de s’assurer qu’à tous les niveaux de l’entreprise, la bienveillance, le sens de l’écoute, et la reconnaissance de tels troubles sont la norme. 

GUIDER PAR L’EXEMPLE : CES ENTREPRISES QUI PRIORISENT LA SANTÉ MENTALE DE LEURS COLLABORATEURS

Pour guider vos efforts, vous pouvez également vous inspirer des entreprises qui ont déjà mis en place des initiatives pertinentes en matière de santé mentale au travail. 

C’est le cas d’EY (anciennement Ernst & Young) qui a récemment lancé son programme « r u ok ? ». L’idée de ce programme ? Renforcer la culture de bienveillance de l’entreprise et supprimer les stigmates autour de la santé mentale. Dans le cadre de ce dernier, EY propose un soutien psychologique 24h/24 et 7j/7  par téléphone, en ligne ou en présentiel. 

Unilever propose des ateliers en personne sur la pleine conscience et des formations pour les managers sur les problèmes de santé mentale au travail. L’entreprise a également créé une application proposant des ressources et une assistance d’urgence aux collaborateurs qui en ressentent le besoin. 

De son côté, Barclays mise sur le pouvoir du storytelling pour renforcer sa communauté et améliorer la santé mentale de ses collaborateurs. Leur campagne « This Is Me », a ainsi augmenté le taux de divulgation des problèmes de santé mentale. Il a aussi eu un impact positif sur la rétention des collaborateurs, notamment après un congé lié à la santé mentale.

Source : EDHEC

personal & professional branding : les conseils des chasseurs de tête

personal & professional branding : les conseils des chasseurs de tête

L’essence même de tout communicant est de savoir « brander » sa marque, mais savons-nous vraiment appliquer cette stratégie à nous-même ? Dans le secteur si concurrentiel qu’est la communication, comment parvenir à optimiser son attractivité ? Parce que l’employabilité répond à des critères bien particuliers, la team We Are COM est allée demander conseil à des pros en la matière. 🤓 À l’occasion d’un atelier du club, les experts du cabinet Mushroom, chasseurs de têtes spécialisés dans les domaines de la communication, du marketing et du digital, nous ont dévoilé leurs bonnes pratiques du Personal & Professional Branding. 🙌

👀 ELISA STOPPA ET RÉGIS BRUNEAU, VOUS ÊTES TOUS DEUX DIRECTEURS ASSOCIÉS DE MUSHROOM. POUR COMMENCER, POURRIEZ-VOUS NOUS FAIRE PART DE VOS CONSTATS CONCERNANT LE MARCHÉ DE L’EMPLOI EN COMMUNICATION ? 

Au quotidien, nous accompagnons des communicants ayant formulé le souhait de faire évoluer leur c­­arrière professionnelle. De notre expérience, nous avons tiré deux constats. 

D’une part, les recruteurs ne sont pas toujoursissus du milieu de la communication. Ceci peut paraître anodin, toutefois il n’est pas toujours aisé de se mettre au diapason des expectatives d’un interlocuteur qui n’appartient pas véritablement au même secteur. Il y a encore quelques années, les attentes étaient très axées vers la création, tandis qu’aujourd’hui, et de plus en plus, le recruteur attend de vous un discours porté sur le business, les résultats et tout particulièrement le ROI. Il devient donc essentiel de s’adapter aux évolutions systémiques du marché. 

D’autre part, notre second constat porte sur « l’auto-marketing ». Il ressort que plus un candidat jouit d’un parcours riche et long, plus il est complexe pour lui de se « marketer ». D’une manière générale, les candidats peinent à synthétiser et à structurer simplement leurs expériences, ce qui est loin d’être rassurant pour un recruteur. Si vous ne parvenez pas à vous vendre vous-même, y parviendrez-vous pour un produit ou une entreprise ? Il est important de rassurer son futur employeur, et pour cela de brander son parcours. Apprenez donc à le résumer en moins de 15 minutes !

🎯 POUVEZ-VOUS NOUS EXPLIQUER PLUS PRÉCISÉMENT EN QUOI CONSISTE LE PERSONAL & PROFESSIONAL BRANDING ? 

Le Personal & Professional Branding, consiste à travailler sa propre image de marque. Auparavant, se concentrer sur l’élaboration d’un CV et la préparation d’un entretien suffisait au processus de recrutement. Avec la transformation numérique et l’avènement du digital, il est désormais primordial de travailler autour de ses spécificités personnelles : profil, parcours et contenus. Tout cela nous représente et nous permet de nous démarquer. En d’autres termes, le Personal & Professional Branding est la mise en application d’une véritable stratégie de storytelling autour de soi, reposant sur le triptyque suivant : visibilité, qualité et authenticité. Il optimise à la fois la réputation et l’e-réputation d’un professionnel. 

Pourquoi le Personal & Professional Branding ? Tout simplement pour « upgrader » votre communication personnelle, tant orale, écrite que numérique. Pour se distinguer grâce au Personal & Professional Branding, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement, cependant, retenez que l’essentiel du travail doit venir de vous. 

Le Personal & Professional Branding est la mise en application d’une véritable stratégie de storytelling autour de soi, reposant sur le triptyque suivant : visibilité, qualité et authenticité

Personal & Professional Branding répond à trois objectifs : 

1/ Introspection : Dans un premier temps il est nécessaire de dresser un bilan professionnel, de faire un point sur vos expériences et vos réalisations. Se connaître permet de se comprendre et donc d’appréhender ses aspirations futures. Ce travail initial, fondamentalement personnel, optimise vos chances de décrocher une opportunité conforme à vos attentes. 

2/ Construction : Dans un second temps, il vous faut, tout comme vous le faites pour une marque, établir une stratégie individuelle adéquate. Il est important que vous façonniez votre image par le biais d’outils professionnels, tels que le CV, les réseaux sociaux, les portfolios… 

3/ Réalisation : Enfin, vient la mise en application de cette stratégie, qui doit être nourrie au quotidien. Cette troisième phase, très ciblée, ne peut se révéler fructueuse que si les deux premières étapes ont été menées de belle manière.

🛠 PLUS CONCRÈTEMENT, SUR QUELS SUPPORTS METTRE EN PLACE SA STRATÉGIE DE PERSONAL & PROFESSIONAL BRANDING ? 

Les premières vitrines perçues des recruteurs, avant même le CV, sont les réseaux sociaux, en commençant par LinkedIn. Tout contenu posté participe à construire votre réputation professionnelle.  

LinkedIn : Votre profil doit mettre en avant les informations qui se trouvent dans votre CV.  Il est important d’y spécifier précisément son poste : « Communication externe luxe », « Communication corporate pharma »… Il est également intéressant de présenter votre intitulé à la fois en Français et en Anglais. Les intitulés « fantaisistes » sont à proscrire. En ce qui concerne les contenus : tribuneset interviews spécialisées sont à privilégier car cela augmente en effet la visibilité de votre expertise dans un domaine. 

Facebook : De plus en plus de recruteurs utilisent Facebook, les publications doivent y être modérées, attention à ne pas exposer plus que de raison votre vie personnelle. 

Instagram : Ce réseau social est davantage utilisé lors du recrutement des profils créatifs. Il est souvent considéré comme un outil de veille, permettant d’offrir l’aperçu de votre univers particulier. 

Twitter : Ce n’est pas selon nous un réseau indispensable pour démontrer votre expertise professionnelle. En revanche, cela reste un outil très pratique pour faire de la veille. 

En parallèle, il est important de ne pas négliger votre CV ! Les réseaux sociaux n’en sont en aucun cas un substitut. Lorsqu’on vous le demande, vous devez impérativement être en mesure de le transmettre rapidement, il doit être impeccable. 

Il est important de ne pas négliger votre CV ! Les réseaux sociaux n’en sont en aucun cas un substitut

💡 JUSTEMENT, QUE CONSEILLERIEZ-VOUS CONCERNANT LES CV ? FAUT-IL PRIVILÉGIER LA SOBRIÉTÉ OU L’ORIGINALITÉ ? 

Mille fois un CV traditionnel ! Il faut bannir les couleurs farfelues, les pictogrammes divers ou encore les drapeaux signifiant que vous êtes bilingue. Restez sobre, c’est notre mot d’ordre. Si vous êtes dans l’univers de la création, c’est votre book qu’il faut rendre original, pas votre curriculum vitae. Retenez qu’un recruteur ne passe en moyenne que 6 secondes sur votre CV, ne regardant bien souvent que la partie haute. Cette dernière doit donc présenter de manière très visuelle les informations clés : vos compétences, les langues parlées… 

En ce qui concerne le déroulé de votre parcours, encore une fois le maître mot, c’est la sobriété. Sélectionnez les informations les plus pertinentes et synthétisez-les. Ne rentrez pas trop dans le détail. Savoir brander, c’est savoir se mettre en posture de marque. Posez-vous sans cesse la question suivante : « Est-ce-que j’achèterais mon propre produit ? ».

Une autre petite astuce ? Insérez également une photo à votre CV (sobre bien évidemment) et pour cela un cadrage sur le visage suffit. Cela participe au travail de mémorisation du recruteur. 

Savoir brander, c’est savoir se mettre en posture de marque 

🎉 QUELLES SONT LES TENDANCES DU MARCHÉ DE L’EMPLOI EN COMMUNICATION ?

Dans cette ère « post-covid », il est nécessaire de se tourner vers l’avenir. Toutefois, il n’est pas toujours évident de trouver sa place dans un monde en mutation, partagé entre des démarches qui perdurent et des pratiques qui se renouvellent. Les comportements des individus, tout comme ceux des marques, ont été bouleversés au cours de ces deux dernières années. Par ailleurs, les outils digitaux toujours plus présents et de plus en plus perfectionnés, révolutionnent eux-aussi nos quotidiens de communicants. De ces deux constats, découlent 3 grandes tendances concernant le marché de l’emploi. 

1/ La mobilité et le télétravail : Quel bouleversement entre le « télétravail subi » et désormais le « télétravail souhaité ». Il s’avère parfois compliqué de se positionner, notamment lors d’un changement de poste. Alors, ne vous précipitez pas sur ce sujet et montrez-vous ouvert. Le recruteur a avant tout besoin de savoir que vous adhérez à un projet d’entreprise et d’équipe. Prenez le temps de découvrir l’univers d’une entreprise avant de réclamer du télétravail, même si cette pratique semble entrée dans les mœurs, cela pourrait envoyer un mauvais signal. 

2/ Le virtuel et l’hybride : Il n’est pas toujours évident de savoir s’y prendre lors d’entretiens virtuels. Or, cet exercice périlleux fait désormais partie intégrante de notre quotidien, il faut donc apprendre à en maitriser les codes. Entrainez-vous à dynamiser vos entretiens en visio en adoptant une attitude positive et dynamique. Sans la gestuelle et les mimiques propres à la rencontre physique, il est capital de travailler sur soi afin de mettre en avant votre personnalité, parfois lésée par la distance. Pensez également à optimiser les conditions d’un entretien virtuel, restez attentif à chaque détail : bruit, décor, posture… 

3/ La digitalisation : De plus en plus, vous serez amené à collaborer avec des « digital natives ». Bien évidemment, personne ne vous demandera de rivaliser avec ces derniers, toutefois il vous faudra faire preuve d’une certaine polyvalence en matière de digitalisation, afin d’encadrer ces nouvelles recrues. Sans pour autant maitriser chaque outil, il vous faut les comprendre. Cette connaissance de l’environnement digital constitue un véritable atout quant à votre employabilité. Les réseaux sociaux et la « gamification » sont et resteront au cœur de tous les enjeux pour les marques. 

📈 ET QUELS SONT LES SECTEURS EN CROISSANCE ? 

Encore une fois, la crise fut extrêmement révélatrice. Nous avons noté 4 grandes évolutions dans le secteur de la communication :

1/ Les pure-players et le e-commerce : Les profils orientés social média, et surtout ceux orientés relation client (data, CRM), sont extrêmement valorisés et jouissent le plus souvent de rémunérations très attractives. De nombreux postes sont à pourvoir dans ces domaines et à l’échelle internationale. 

2/ Les marques « porteuses de sens » : L’attractivité d’une marque passe désormais par ses missions et engagements. Ainsi, les domaines plus traditionnels, tels que la santé, l’agroalimentaire, le bien-être, l’habitat… deviennent des secteurs d’activité extrêmement dynamiques, à la recherche de professionnels en RSE, CRM, communication éditoriale et social media. 

3/ L’agence digitale / social média : Du côté des agences, ce sont celles spécialisées dans le digital qui ont la côte. Elles bousculent les marques, en les amenant sur de nouveaux territoires d’expression. Pour un professionnel, savoir « parler la langue du digital », c’est avoir une longueur d’avance non négligeable sur le marché de l’emploi. 

4/ L’agence de communication globale : Après avoir subi une perte de vitesse, l’agence de communication globale redore son blason. Le recrutement y est croissant depuis quelques mois. Sont davantage prisés les middle managers et les créatifs initiés au digital. 

Savoir « parler la langue du digital », c’est avoir une longueur d’avance non négligeable sur le marché de l’emploi

🗺 QUELLES SONT LES GRANDES DIFFÉRENCES ENTRE LE MARCHÉ DE L’EMPLOI EN ILE-DE-FRANCE ET EN PROVINCE ? 

En ce qui concerne les offres d’emploi, elles sont bien plus nombreuses en Ile-de-France, région qui compte une multitude d’agences de communication et d’annonceurs. Toutefois les autres régions ont de très beaux postes à pourvoir ! Aujourd’hui, la recherche d’emploi peut mêmes’y avérer plus concurrentielle, en raison de cette toute récente mobilité « post-covid ».

En ce qui concerne la rémunération, elle peut être équivalente à celle d’Ile-de-France, notamment pour les postes à responsabilité. La région constitue un levier d’attractivité assez intéressant. 

🔎 DANS QUELLE MESURE EST-IL POSSIBLE DE CHANGER DE SECTEUR D’ACTIVITÉ, POUR UN COMMUNICANT ? 

Il est certain qu’intégrer un secteur qui vous est inconnu peut s’avérer être une option complexe. D’où l’importance de travailler son Personal & Professional Branding. Cet accompagnement trouve tout son intérêt dans ce genre de situation, puisqu’il se focalise davantage sur l’expertise d’un candidat que sur son secteur d’activité. Dans toute démarche de changement de secteur, il est important de faire le point sur vos savoir-faire spécifiques afin d’être en mesure de les promouvoir.

En parallèle, nous avons observé que de plus en plus de recruteurs privilégient le partage de certaines valeurs au secteur. Montrez que vos valeurs sont en adéquation avec celles de l’entreprise que vous souhaitez rejoindre est et restera un de vos meilleurs arguments. 

CE QU’IL FAUT RETENIR ? 

La stratégie de communication n’est pas réservée aux marques : les professionnels doivent eux-aussi se marketer sur un marché de l’emploi terriblement compétitif et un monde en constante évolution. Apprenez à structurer et synthétiser vos propos face à un recruteur et publiez des contenus qui construisent votre image personnelle et professionnelle. Enfin, ne lésinez plus sur le digital et ses inépuisables ressources. Allez, c’est parti, devenez au TOP de votre employabilité ! 💪

Lire l’article original de Maud BALLU sur We Are Com