Le phénomène grandissant des « ghost jobs »

Le phénomène grandissant des « ghost jobs »

De nombreux demandeurs d’emploi postulent à des offres qui ne semblent jamais être pourvues ou qui sont affichées depuis des mois. Ce phénomène est connu sous le nom de « ghost jobs » : des fausses annonces que l’on retrouve partout sur les réseaux sociaux ou sur certains sites spécialisés en recherche d’emploi. Pourquoi ces annonces fantômes ? Selon une étude de la Harvard Business School, l’augmentation du nombre de personnes qui ont démissionné pendant la pandémie – connue sous le nom de Grande Démission – et son incertitude économique pourraient avoir développé le phénomène des ghost jobs, car l’avenir de certaines entreprises reste flou et, de ce fait, ses potentiels recrutements. En effet, une étude relayée par le site Mashable …

Le phénomène grandissant des « ghost jobs »

De nombreux demandeurs d’emploi postulent à des offres qui ne semblent jamais être pourvues ou qui sont affichées depuis des mois. Ce phénomène est connu sous le nom de « ghost jobs » : des fausses annonces que l’on retrouve partout sur les réseaux sociaux ou sur certains sites spécialisés en recherche d’emploi.

POURQUOI CES ANNONCES FANTÔMES ?

Selon une étude de la Harvard Business School, l’augmentation du nombre de personnes qui ont démissionné pendant la pandémie – connue sous le nom de Grande Démission – et son incertitude économique pourraient avoir développé le phénomène des ghost jobs, car l’avenir de certaines entreprises reste flou et, de ce fait, ses potentiels recrutements.

En effet, une étude relayée par le site Mashable identifie que 43% des managers interrogés posteraient une fausse annonce sur les réseaux pour donner l’impression que leur société est en pleine croissance. Certains ont aussi déclaré qu’ils laissaient leurs annonces actives sur le net pour que leurs employés restent motivés. Et pour finir, certains cadres affirment que c’est tout simplement pour apaiser leurs employés surchargés de travail (avec une fausse promesse de recruter de nouveaux collaborateurs pour les aider dans leur quotidien).

Le côté moins vicieux de cette démarche est que certains postes peuvent être considérés comme permanents, ce qui signifie que les entreprises peuvent proposer des opportunités d’embauche si le bon candidat se présente. Les sociétés conservent également les CV dans leurs bases de données afin d’avoir un bassin de candidats « prêt à l’emploi » dans le cadre d’un départ ou si un nouveau poste s’ouvre.

Comment éviter de postuler à des emplois fantômes

Pour éviter de postuler à des emplois fantômes, il vaut mieux utiliser des plateformes de recherche d’emploi qui indiquent la date d’affichage initiale de l’opportunité. Les offres affichées depuis (très) longtemps ont des chances d’être des emplois fantômes.

Les demandeurs d’emploi peuvent trier par date de publication sur la plupart des sites en ligne tels que LinkedIn, Indeed ou Glassdoor.

Pour les publications plus anciennes, il est conseillé de consulter le site web de l’entreprise pour vérifier si ces emplois sont toujours répertoriés.

FAUX JOBS… FAUX PROFILS

Les réseaux sociaux sont aussi victimes de ces ghost jobs, notamment avec les faux profils. En 2021, 15 millions de faux profils ont été supprimés sur Linkedin. Et selon certains médias américains, des entreprises de la tech seraient à l’origine de cela afin de faire croire que leur nombre d’employés se maintient alors qu’elles sont en pleine campagne de licenciement.

Cela s’adresse aussi bien à leurs propres employés (pour les rassurer sur le bien-être de l’entreprise en quelque sorte), qu’au grand public et aux médias. Tout pour sauver les apparences.

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