Génération infidèle, vraiment ?

Les jeunes nés après 1995, désignés par le terme « génération Z », imposent une remise en cause des pratiques de management au sein de l’entreprise. Une des thématiques clés est le rapport à la fidélité. Alors que la fidélité et la loyauté à long terme étaient des principes propres aux générations passées, les jeunes semblent ne plus sacraliser l’entreprise, et peuvent même la quitter sans état d’âme rapidement après leur embauche.

Un jeune Français sur deux refuse ainsi de s’engager dans l’entreprise à long terme, privilégiant le statut plus souple et flexible d’intérimaire ou de « free-lance ». De plus, si le phénomène de « slashing », qui désigne le fait de cumuler plusieurs activités professionnelles, concerne toutes les générations, il touche particulièrement les jeunes de moins de 30 ans , maîtrisant parfaitement le digital et vivant dans une culture de l’instantanéité.

Dès lors, comment repenser la question de la fidélité de la jeune génération à l’entreprise ?

« ILS NE VEULENT PAS UN 9H-18H »

On constate l’émergence d’une nouvelle conception de la fidélité chez les jeunes, qui s’appuie sur des dimensions à la fois émotionnelle, sociale, collaborative, intrapreneuriale et éthique.

Tout d’abord, la dimension émotionnelle transparaît dans la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle, vie personnelle et « quête de sens », bien plus que dans la recherche d’une sécurité financière.

La dimension sociale de la fidélité repose sur le besoin d’intégration au groupe et la fierté d’appartenance à l’organisation. Elle s’étend à la dimension collaborative, dans le sens où les jeunes attendent de leur entreprise qu’elle leur confie des projets variés dans lesquels ils peuvent prendre des responsabilités ensemble, en équipe.

La dimension intrapreneuriale repose sur la possibilité non seulement de choisir son propre parcours au sein de l’entreprise, mais aussi de pouvoir en être acteur, en participant à la « vision » organisationnelle.

Enfin, la dimension éthique de la fidélité est apparue encore plus clairement pendant la crise sanitaire, qui a mis en évidence un besoin très prégnant de sens, d’utilité sociale des jeunes à travers des missions dans lesquelles ils peuvent s’engager pour défendre des causes environnementales et/ou sociales.

NOUVELLES POLITIQUES DE FIDÉLISATION

Face à ces multiples ressorts de la fidélité observés chez la génération Z, les entreprises travaillent aujourd’hui sur quatre leviers principaux dans leur politique de fidélisation des jeunes : 1) le bien-être, 2) l’authenticité et l’affectivité, 3) la création et l’engagement, 4) l’utra-connexion et le partage.

Le premier levier, reposant sur le bien-être, peut passer par une meilleure prise en compte des préférences des jeunes en matière d’horaires de travail, en développant des politiques de « flexitime » par exemple, qui donnent aux employés la possibilité de travailler selon les heures de leur choix. Des sociétés américaines comme Microsoft ou Google sont passées à la semaine de 4 jours en 2021.

Le deuxième levier vise la recherche d’authenticité et d’affectivité. Ce levier repose par exemple sur le développement de la responsabilité sociétale de l’entreprise et inclut une évolution du rôle du manager, appelé à remplacer les rôles de supervision et de contrôle par ceux d’accompagnement et de coaching, visant à accompagner et à faire « grandir » les jeunes dans l’entreprise. La mobilisation des étudiants d’AgroParisTech appelant à déserter l’agro-industrie en pleine remise de diplôme marque un signal : nombreux sont les jeunes qui refusent de travailler dans des organisations n’ayant pas mis en place de politique à la hauteur des enjeux environnementaux et sociaux.

Le troisième levier, à savoir la création et l’engagement, appelle à encourager le sens de la création et de l’engagement des salariés, à travers des méthodes faisant appel à la co-création et à la responsabilisation (empowerment) des salariés, comme en témoigne le développement de l’intrapreneuriat au sein même de l’organisation. Suivant l’exemple bien connu de Google qui a autorisé très tôt ses salariés à consacrer un jour par semaine à un projet autre que celui de leur mission, la banque Société Générale a mis à contribution ses collaborateurs pour inventer « la banque de demain ».

Enfin, le quatrième levier, encourageant l’ultra connexion et le partage, s’appuie sur une adaptation de l’espace de travail à la fois numérique et physique. Certaines pratiques, telles que l’aménagement de l’espace de travail, ou encore la « gamification », sont considérées comme des dispositifs permettant de renforcer la fidélité des jeunes recrues, tout en s’inscrivant dans leurs usages des technologies numériques. Par exemple, l’entreprise Welcome to the Jungle, a créé une monnaie virtuelle le « monkey » afin de valoriser le travail des collaborateurs. Le principe est simple : chaque jour, chaque membre de l’entreprise reçoit 10 monkeys qu’il doit utiliser pour récompenser ses collaborateurs.

Toutes ces pratiques de fidélisation sont appelées à se généraliser, au risque de se couper de la génération Z, ce qui serait d’autant plus problématique qu’elle constitue un élément moteur du renouvellement des compétences et de la transformation digitale des entreprises.

Source : The Conversation 

Les compétences qui manquent le plus aux candidats, selon les recruteurs

Entraînées par le télétravail et la digitalisation des entreprises, les nouvelles organisations de travail ont créé un décalage entre les compétences des candidats et les attentes des recruteurs. Mais, malgré cet écart, ces derniers sont plus enclins qu’avant à ne pas recruter le “candidat idéal” face aux tensions de recrutement.

93% : c’est la part de recruteurs qui constatent un décalage entre le niveau de compétences recherché pour leurs postes vacants et les aptitudes des candidats. Autrement dit, plus de 9 employeurs sur 10 ne sont pas entièrement satisfaits par les candidatures qu’ils reçoivent.

Ce sont principalement les “soft skills”, les compétences comportementales et non techniques, qui font défaut aux candidats, selon les employeurs. Ainsi, 23% des recruteurs estiment que les candidats qu’ils ont reçus ont manqué de motivation. En effet, les candidats se mettent toujours dans une position d’attente, alors qu’ils auraient tout intérêt à prouver leur motivation le jour-même de l’entretien, à poser de nombreuses questions et à battre le fer tant qu’il est chaud.

Le manque de fiabilité, qui arrive en deuxième position du classement, est intrinsèquement lié à cette faible implication ressentie par les recruteurs. On retrouve également une carence en termes de travail en équipe mais aussi, plus étonnant, en matière d’esprit critique et de communication.

Du côté des compétences techniques, ce sont bien les connaissances en informatique et en bureautique qui font majoritairement défaut aux candidats. Revient également le faible niveau en gestion de projet. Il y a peu de candidats qui mettent en valeur les projets qu’ils ont réalisés de manière chiffrée, avec des dates et des exemples précis. Par exemple, pour un candidat travaillant sur les réseaux sociaux, il est conseillé de bien détailler les objectifs fixés en début de mission, le temps qu’il a fallu pour les réaliser et comment ils ont été atteints.

Les capacités d’écriture figurent également dans le classement : avant d’envoyer son CV et sa lettre de motivation, il est fortement recommandé d’utiliser un outil correcteur d’orthographe ou de se faire relire.

Paradoxalement, malgré cet important décalage entre les attentes des recruteurs et les compétences des candidats, ce sont aujourd’hui les seconds qui sont en position de force sur le marché du travail. Les tensions de recrutement ont rarement été aussi importantes, et de nombreuses entreprises ne parviennent pas à attirer de nouveaux talents dans leurs équipes. La baisse du taux de chômage et les problèmes démographiques avec les départs à la retraite des ‘boomers’ amplifient le phénomène de guerre des talents. Ainsi, l’augmentation des postes à pourvoir et la baisse du nombre de candidats sur le marché du travail a naturellement entraîné une concurrence entre les recruteurs, qui sont amenés à proposer des offres d’emploi plus attractives et à faire des concessions. Et, donc, à recruter des candidats bien qu’ils ne correspondent pas exactement à ce qu’ils recherchent.

Les compétences réelles et le niveau d’expérience des candidats ne correspondant pas toujours aux attentes des recruteurs, ces derniers se concentrent également sur le potentiel des individus qu’ils reçoivent. Par exemple, un recruteur constatant l’expérience d’un candidat sur un logiciel va pouvoir estimer qu’il sera à même de se former sur un autre logiciel, bien qu’il ne le maîtrise pas encore. Cela représente un investissement. Un candidat va devenir un collaborateur, formé avec les méthodes de l’entreprise, ce qui est idéal pour la rétention. Une manière de créer des “collaborateurs sur-mesure”, que les recruteurs vont pouvoir conserver sur le long terme.

Source : Capital

Quiet quitting : démission silencieuse ou prise de conscience ?

En termes littéraires, « quiet quitting » signifie démission silencieuse. De quoi inquiéter les patrons… Et pour cause : elle consiste à faire ce pour quoi on a été embauché. Ni plus, ni moins.

Après le « burn-out » (surmenage mental), le « big quitting » (la grande démission post-Covid), voici le « quiet quitting ».

L’expression a été popularisée par une vidéo TikTok publiée en juillet par un jeune Américain qui expliquait ne plus vouloir que sa vie tourne autour de son travail, et appelait ses spectateurs à ne plus considérer que leur valeur dépend de leur productivité. A ne plus souscrire mentalement à la culture de l’agitation selon laquelle le travail doit être notre vie.

LES LIMITES POSÉES FACE À UNE « DYSTOPIE » DU MONDE DU TRAVAIL

Attention, la « démission silencieuse » ne consiste pas à ne rien faire ni à se comporter en dilettante au travail. En fait, il n’est pas question ici de démissionner, mais de se « détacher » de son job. Pour cela, les salariés ne font plus que le strict minimum, du moins ce qui est inscrit noir sur blanc sur leur contrat. Pas de missions supplémentaires, ni de temps passé en plus au bureau. Fini de lire les mails pros en dehors de ses heures de travail à la maison. 

Il s’agit de faire ce pour quoi vous êtes payés. Et de bien le faire. Mais sans se mobiliser davantage. Non au stress, oui à la santé mentale, on pourrait résumer.

UN REFLUX PENDANT LA PANDÉMIE

En France, le travail reste trop souvent marqué par un culte du présentéisme, une injonction au surengagement qui transforme en symbole de réussite le fait d’être « sous l’eau » – et qui explique probablement nombre des arrêts de travail pour burn out observés dans le monde de l’entreprise. Sans compter un douloureux manque de reconnaissance et des salaires désormais grignotés par l’inflation.

D’où l’envie de se « préserver » qui a notamment émergé avec la crise du Covid et ses confinements successifs. Quel sens donner à sa vie ? Quelle place prend le travail ? Nombreuses sont les questions qui se sont posées pendant cette période inédite et compliquée. 

Ce détachement s’est, par ailleurs, intensifié avec le travail à distance. En effet, avec ce dernier, il est beaucoup plus facile de se sentir moins impliqué, moins intégré à une équipe, et il est plus facile pour les managers de rompre avec les employés et vice versa. Il y a moins de limites entre le moment où le travail commence et le moment où il s’arrête.

DÉMISSION SILENCIEUSE OU RÉELLE PRISE DE CONSCIENCE ?

Reste que le monde du travail est bien en train de bouger. Le confinement et le Covid ont laissé des traces. Ils ont aussi permis à de nombreux salariés de prendre du recul sur la routine métro/boulot/dodo, et de plébisciter les entreprises où le télétravail se pratique plusieurs jours par semaine. Point commun de toutes ces nouvelles motivations : le besoin de concilier vie professionnelle et vie personnelle qui est prégnant chez les salariés. Le contrecoup de ces décennies où il était de bon ton de rester toujours disponible pour son boss, d’enchaîner les réunions, et de travailler le soir ou le week-end.

Vit-on alors le début de la fin des ambitions professionnelles ?

Si l’engouement pour ce sujet nous enseigne autre chose que la force du mimétisme médiatique, c’est bien l’ampleur des changements à opérer dans l’organisation du travail. C’est la suite d’un reflux opéré durant la pandémie dans notre rapport à nos boulots : un rejet, chez certains travailleurs, des formes les plus classiques de l’ambition professionnelle« La réussite, ce n’est plus d’aller plus haut, pour plus cher », nous disait une juriste de 40 ans qui venait de refuser un joli poste pour plus de paix mentale.

Quiet quitteuse avant la lettre.

Le phénomène grandissant des « ghost jobs »

De nombreux demandeurs d’emploi postulent à des offres qui ne semblent jamais être pourvues ou qui sont affichées depuis des mois. Ce phénomène est connu sous le nom de « ghost jobs » : des fausses annonces que l’on retrouve partout sur les réseaux sociaux ou sur certains sites spécialisés en recherche d’emploi. Pourquoi ces annonces fantômes ? Selon une étude de la Harvard Business School, l’augmentation du nombre de personnes qui ont démissionné pendant la pandémie – connue sous le nom de Grande Démission – et son incertitude économique pourraient avoir développé le phénomène des ghost jobs, car l’avenir de certaines entreprises reste flou et, de ce fait, ses potentiels recrutements. En effet, une étude relayée par le site Mashable …

Le phénomène grandissant des « ghost jobs »

De nombreux demandeurs d’emploi postulent à des offres qui ne semblent jamais être pourvues ou qui sont affichées depuis des mois. Ce phénomène est connu sous le nom de « ghost jobs » : des fausses annonces que l’on retrouve partout sur les réseaux sociaux ou sur certains sites spécialisés en recherche d’emploi.

Pourquoi ces annonces fantômes ?

Selon une étude de la Harvard Business School, l’augmentation du nombre de personnes qui ont démissionné pendant la pandémie – connue sous le nom de Grande Démission – et son incertitude économique pourraient avoir développé le phénomène des ghost jobs, car l’avenir de certaines entreprises reste flou et, de ce fait, ses potentiels recrutements.

En effet, une étude relayée par le site Mashable identifie que 43% des managers interrogés posteraient une fausse annonce sur les réseaux pour donner l’impression que leur société est en pleine croissance. Certains ont aussi déclaré qu’ils laissaient leurs annonces actives sur le net pour que leurs employés restent motivés. Et pour finir, certains cadres affirment que c’est tout simplement pour apaiser leurs employés surchargés de travail (avec une fausse promesse de recruter de nouveaux collaborateurs pour les aider dans leur quotidien).

Le côté moins vicieux de cette démarche est que certains postes peuvent être considérés comme permanents, ce qui signifie que les entreprises peuvent proposer des opportunités d’embauche si le bon candidat se présente. Les sociétés conservent également les CV dans leurs bases de données afin d’avoir un bassin de candidats « prêt à l’emploi » dans le cadre d’un départ ou si un nouveau poste s’ouvre.

Comment éviter de postuler à des emplois fantômes

Pour éviter de postuler à des emplois fantômes, il vaut mieux utiliser des plateformes de recherche d’emploi qui indiquent la date d’affichage initiale de l’opportunité. Les offres affichées depuis (très) longtemps ont des chances d’être des emplois fantômes.

Les demandeurs d’emploi peuvent trier par date de publication sur la plupart des sites en ligne tels que LinkedIn, Indeed ou Glassdoor.

Pour les publications plus anciennes, il est conseillé de consulter le site web de l’entreprise pour vérifier si ces emplois sont toujours répertoriés.

Faux jobs… Faux profils

Les réseaux sociaux sont aussi victimes de ces ghost jobs, notamment avec les faux profils. En 2021, 15 millions de faux profils ont été supprimés sur Linkedin. Et selon certains médias américains, des entreprises de la tech seraient à l’origine de cela afin de faire croire que leur nombre d’employés se maintient alors qu’elles sont en pleine campagne de licenciement.

Cela s’adresse aussi bien à leurs propres employés (pour les rassurer sur le bien-être de l’entreprise en quelque sorte), qu’au grand public et aux médias. Tout pour sauver les apparences.

Centres de contact clients : une source d’innovation permanente

Selon Forbes, les marques qui offrent une excellente expérience client (CX) génèrent 5,7 fois plus de revenus que leurs concurrents. Pour obtenir une expérience client de qualité, il faut aligner la stratégie organisationnelle, le personnel et le support, ce qui passe souvent par l’usage d’une technologie de pointe.
L’industrie des centres de contact clients évolue dans ce sens de manière à proposer des parcours omnicanaux et à répondre aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui, sans cesse plus exigeants. Leurs avancées technologiques, qui reposent en grande partie sur les innovations dans les domaines de l’IA, de la technologie cloud, de l’analyse des données et de l’automatisation, redéfinissent le marché.

UN UNIVERS ENCORE MÉCONNU

A l’ère de la crise sanitaire qui a bouleversé le paysage économique et sociétal durant les deux dernières années, les entreprises ont dû adapter leur modèle managérial et leurs outils technologiques, deux chantiers dont l’évolution a été souvent une question de survie. Des enjeux sur lesquels les centres de relation clients, ce monde de plateaux de téléconseillers si rarement au centre des attentions, ont, depuis 20 ans, innové.
Ils ont en effet été les premiers à tester et à adopter de très nombreux outils, à commencer par le casque téléphonique. Dans ce métier demandant une très forte concentration, cet outil a contribué à améliorer fortement l’expérience de travail de l’agent, en l’isolant des bruits extérieurs notamment. Il a aussi permis de fluidifier des échanges entre les membres d’une équipe, grâce à, par exemple, des LED qui signalent à l’entourage qu’un agent est en communication.

DES GRANDES TRANSFORMATIONS TECHNOLOGIQUES

Mais si aujourd’hui, les centres de relation client peuvent une fois de plus démontrer leur longueur d’avance, c’est aussi grâce à leur expérience du télétravail, qu’ils pratiquent depuis l’avènement du « homeshoring« , au début des années 2000. A l’époque, ils l’ont adopté pour, notamment, contrer l’accélération de la délocalisation (« offshoring« ). Aujourd’hui, tant par les outils technologiques utilisés (renvoi des appels, du « bureau virtuel » ou encore du stockage de documents dans le cloud), que par leur maîtrise des techniques de management adaptées au travail à distance, ces entreprises de « homeshoring » sont devenues de véritables expertes du travail à distance.
Une autre des innovations majeures, portée de manière avant-gardiste par les centres de contact, n’est autre que l’analyse prédictive. Ce processus technologique est le fruit d’une alliance entre IA (intelligence artificielle) et big data. À la clé ? Une solution d’analyse des situations passées et présentes à partir de données clients, pour faire des hypothèses sur les événements futurs.
Cela permet de mettre en place des stratégies personnalisées par profil d’utilisateur et de prédire et anticiper des intentions d’achat, tout en étant proactif sur les besoins auxquels répondre et le type de relation durable à instaurer.
L’intelligence artificielle peut rationaliser et simplifier les flux opérationnels des centres de contacts. Elle peut collecter des informations, fournir un contexte pour les interactions en cours, et réduire les temps d’appel tout en assurant une meilleure expérience client – en permettant aux agents de connaître directement l’objet de l’appel et comment le résoudre.
Par exemple, si un vol est annulé et qu’un client appelle la compagnie aérienne, l’IA peut fournir le contexte rien qu’avec le numéro de vol. Elle donne à l’agent des informations sur l’annulation, la destination du vol en question et la date des prochains vols disponibles pour cette destination, sans que le client n’ait à donner d’autres informations.
Les centres de contact peuvent également utiliser ce contexte fourni par l’IA pour acheminer les appels vers l’agent disponible qui possèdent les compétences les plus appropriées pour résoudre rapidement un problème.

ET LA SUITE ?

Les entreprises doivent être prêtes à proposer à leurs clients davantage de modes d’interaction, surtout dans une approche multicanale englobant les appels téléphoniques, les e-mails, les réseaux sociaux, les chatbots intelligents et le libre-service. Elles ont besoin d’interagir plus intelligemment avec les clients et doivent faire preuve de rapidité pour s’adapter à l’apparition constante de nouveaux canaux de communication.

Les activités des centres de contact ne se limitent pas à  la gestion de la relation client. Formation, conseil, développement technologique, Data Analytics sont autant de métiers exercés par ces structures. Bien qu’elles ne représentent qu’une faible part du chiffre d’affaires réalisé sur le marché français (3%), les activités de diversification sont en croissance en 2017. Cela illustre la volonté des centres de contact de capitaliser sur leur savoir-faire en matière de relation client pour apporter encore plus de valeur ajoutée aux marques. 

Comment « regarder ailleurs » sans vraiment (se) tromper?

Votre entreprise et vous, c’est une belle histoire d’amour qui dure depuis quelques temps. Mais voilà… la curiosité vous guette et, sans chercher à être infidèle, vous commencez à vous ouvrir à l’extérieur, pour obtenir une augmentation, un meilleur poste ou simplement pour céder à un « coup de cœur ».

Vous hésitez alors entre postuler aux offres d’emploi  et essayer d’attirer l’attention d’un chasseur de tête ou de votre réseau. Mais pourquoi choisir ? Plutôt que de miser uniquement sur l’une de ces solutions, associez-les intelligemment pour mettre toutes les chances de votre côté en faisant attention à ne pas franchir « la ligne rouge ».

L’herbe est-elle toujours plus verte ailleurs?

Il est commun et naturel de regarder si l’herbe est plus verte dans l’entreprise d’à côté. Que vous soyez dans une période de doute sur votre poste actuel ou simplement curieux de ce qui se fait ailleurs, être ouvert à de nouvelles opportunités est aussi une manière de sortir de votre zone de confort pour progresser. Mais soyez conscient que c’est aussi, bien souvent, un moyen de se rassurer avant de se lancer plus officiellement dans une recherche. Une belle manière de s’en sortir l’ego intact si une opportunité ne se concrétise pas. Mais attention, postuler ou se laisser chasser, c’est accepter de découvrir une occasion que vous ne pourrez pas laisser passer.

En effet, vous pourriez, par exemple, vous rendre compte que votre salaire n’est pas à la hauteur de ce qui se pratique sur le marché… Ou alors, avoir un gros coup de cœur pour un poste/entreprise. Donc, il faut être conscient que si vous regardez ailleurs, vous acceptez également le « risque » de quitter votre entreprise actuelle.

Les cas de figure les plus courants

Pourquoi commence-t-on à regarder ailleurs, alors qu’on ne souhaite pas partir pour autant ?

Pour avoir une meilleure idée de sa valeur sur le marché

Il peut être intéressant de voir ce qu’on propose ailleurs pour connaître votre valeur sur le marché du travail et éventuellement revoir à la hausse vos prétentions ainsi que votre périmètre de poste. Parfois, postuler est simplement un moyen rapide de vérifier la crédibilité de votre profil ainsi que de vos aspirations.

Pour faire bouger les choses dans son entreprise actuelle

La menace d’un départ est parfois, malheureusement, la seule solution pour obtenir ce que vous demandez à votre patron, soit en terme de salaire que d’étendue de poste.

En effet, souvent les employeurs ne succombent aux réquêtes que sous la « contrainte » d’un prochain départ et, de ce fait, sous la peur de devoir entamer un nouveau processus de recrutement chronophage.

Pour une augmentation de salaire

Lorsqu’un salarié quitte son entreprise pour un autre poste, ce qu’il étudie en premier lieu et qui fera pencher la balance dans son choix, est la rémunération qui lui est proposée en face.
Car selon une récente étude, pas moins de 68% des cadres estiment que leur salaire est trop faible par rapport aux attentes de leur employeur et aux missions qui leur sont confiées, et 52% d’entre eux citent la revendication salariale comme leur principale préoccupation professionnelle.

Pour l’intérêt du poste

On ne va pas voir si l’herbe est plus verte ailleurs seulement pour faire un bond en termes de salaire. Il faut aussi y trouver un intérêt et une réelle valeur ajoutée, notamment dans la mission proposée. Contrairement aux générations précédentes, les collaborateurs d’aujourd’hui se lassent plus rapidement et pensent avoir des perspectives d’évolution intéressantes seulement s’ils changent d’entreprise.

Comment le faire correctement ?

Si rien ne vous empêche de regarder ailleurs, vous avez tout intérêt à le faire dans les règles de l’art afin de ne pas générer un conflit avec votre employeur.

Ne piétinez pas sur votre travail actuel

L’essence d’un cabinet de recrutement est d’appeler un candidat en direct, donc il n’est pas rare de le déranger sur son lieu de travail. De ce fait, il vaut mieux ne pas trop se répandre si on reçoit un appel dans un bureau ouvert et rester discret. On peut se faire rappeler plus tard, le temps de s’isoler dans une salle de réunion, ou carrément prendre le numéro et fixer un autre rendez-vous. Au passage, une telle précaution permettra à certains sceptiques de vérifier l’identité de leur interlocuteur.

Sollicitez votre réseau avec prudence

L’entreprise est un petit monde, alors misez sur vos contacts de longue date, avec qui vous avez des relations solides et qui comprendront votre démarche sans vous mettre en porte-à-faux vis-à-vis de votre employeur. Et évitez d’en parler à vos collègues, car une gaffe est vite arrivée.

Soyez passif

Mais surtout, si vous souhaitez rester discret, privilégiez, dans un premier temps, les méthodes dites “passives”. Faites en sorte de rendre votre profil attractif pour que les recruteurs viennent à vous, plutôt que l’inverse : mettez à jour votre poste sur LinkedIn, vos coordonnées dans l’annuaire de votre école, publiez ou relayez des articles de votre secteur d’activité ou participez à des salons.

En effet, au contraire des méthodes « passives », publier son CV donne un signal plus « agressif » qui indique clairement à votre réseau que vous cherchez à partir, ce qui peut être mal perçu. Au minimum et quand c’est possible, cochez les options qui permettent de rendre votre CV visible uniquement des chasseurs de têtes. Mais dans tous les cas, souvenez-vous que vous prenez un risque. D’autre part, aller très loin dans les processus de recrutement juste pour obtenir une promesse d’embauche et ainsi négocier votre salaire avec votre entreprise actuelle, peut donner une image pas très « honnête » de vous aux recruteurs et abîmer votre réseau potentiel.

Les publicités que vous ne verrez plus jamais (et c’est tant mieux!)

Un jour la réclame devint la pub. Fini le hard selling frontal avec son style brutal « achetez-moi, je suis meilleur et moins cher », la publicité a mis en scène la classe moyenne, avec comme principale idée forte l’accès au bonheur grâce à la consommation. Elle devenait, ainsi, sans le vouloir, le reflet d’une société faussement idéale et franchement caricaturale.

Les temps changent mais les vieilles publicités restent, imprégnées parfois de naïveté puérile, de machisme primaire et même de racisme révoltant. Les publicités que nous vous présentons ici sont authentiques… Parfois la réalité dépasse la fiction…

LA FAMILLE IDEALE

Le papa qui rentre du travail en embrassant sa femme tout en disant « chérie, qu’est-ce qu’on mange ce soir? » ; la maman qui hante sa cuisine toute la journée et chantonne en passant l’aspirateur ; le garçon qui attend lui aussi qu’on lui apporte à manger et la fille qui apprend, comme sa maman, à être au service de l’homme…. Que du rêve !

Plus une femme travaille dur, plus elle apparait belle

« Mon Dieu chérie, tu t’en sors tellement bien entre la cuisine, le ménage et la poussière alors que moi je suis exténué en rentrant du travail. Quel est ton secret ? » « Les vitamines, chéri! Je prends toujours mes vitamines »

Le « chef » fait tout sauf cuisiner. C’est à ça que servent les femmes !

LES ENFANTS

Donnez le meilleur à vos enfants, pour qu’ils deviennent fort et grands : du coca-cola, des séances d’UV, des armes….

Pour un meilleur départ dans la vie, buvez du Cola dès votre plus jeune age !

Peut-on être trop jeune pour boire du Cola ? Jamais assez. Des études menées ces dernières années ont montré que les bébés qui commencent à boire du soda avant leurs premiers pas ont une probabilité beaucoup plus élevé d’être acceptés en société durant les années de l’adolescence et de pré-adolescence. Rendez service à vos enfants et à vous-même. Mettez-les maintenant sur un régime strict de sodas et d’autres boissons sucrées pétillantes pour leur garantir une vie pleine de bonheur.

Sun Lamp ne brûle pas. Dormez en dessous

L’incroyable Sun Lamp est totalement sans danger et vous donne un bronzage sain et brillant. Le film en polyester DuPont bloque les rayons dangereux et ne laisse passer que les rayons bronzants quelle que soit la durée de l’exposition.

De 7 à 17 ans, les fusils Daisy feront de vos Noëls des moments inoubliables

Que vous soyez un débutant ou un tireur confirmé, Daisy a toujours le bon fusil pour vous. Des années durant vous vous amuserez aussi bien à tirer au grand air, dans la cave, ou dans la salle de jeu en compagnie de maman et papa. (Je suis sûr que Papa se souvient encore à quel point lui aussi s’était amusé à tout âge avec un fusil Daisy). Montrez-leur ces beautés et ils ne pourront qu’être d’accord : les fusils Daisy sont les meilleurs !

LA CIGARETTE

Les médecins la recommandent et la séduction l’exige : avant toute chose (et après aussi d’ailleurs), prenez une bonne cigarette…

Les médecins fument plus de Camels que n’importe quelle autre marque de cigarettes

Souffle-lui la fumée au visage et elle te suivra partout

LA FEMME

Quand elle n’est pas ménagère, la femme est faible, et comme toute ravissante idiote, elle est aux pieds des vrais hommes qui savent manier le machisme en arme de séduction fatale…

Vous voulez dire qu’une femme peut l’ouvrir ?

Oui, facilement. Sans couteau, sans ouvre-boîte, et même sans mari !

C’est chouette d’avoir une femme à la maison

Bien qu’elle soit une tigresse, notre héros n’a pas besoin de lui tirer dessus pour la mettre à terre. Après avoir jeté un regard sur son pantalon « Mr. Leggs », elle s’est évanouie.

Source : « Les pubs que vous ne verrez plus jamais » – Annie PASTOR

Qu’est-ce qu’une entreprise irrésistible?

L’entreprise recherche une ressource, homme ou femme, ayant des compétences et une personnalité. Le candidat souhaite un emploi qui correspond à ses expertises et à ses aspirations. Si jusqu’ici les règles du jeu paraissent plutôt simples, cette relation est, dans les faits, plus proche d’un jeu de séduction.

Qu’est-ce qu’une entreprise irrésistible ?

Elle n’est pas parfaite mais dégage assez d’énergie positive pour envouter les candidats potentiels et répercuter ce charme sur le long terme. Enthousiaste, elle ne craint pas de dire la vérité, ne rivalise pas avec d’autres structures, se sent bien…

Quelques conseils (valables également pour vos relations sentimentales) pour arriver à séduire vos candidats.

Ne vous maquillez pas trop

Soyez naturel ! Mettez-vous en avant sans en faire trop.

Néanmoins, et c’est un paradoxe qui ne manque pas de piquant, les Hommes qui méprisent les artifices aiment aussi se laisser piéger par des armes de séduction. Des beaux locaux, des avantages, des personnes à l’écoute, sont autant d’éléments qui peuvent vous aider à vous mettre en valeur.

Optez pour un lieu propice aux échanges

Gardez toujours en tête que le lieu choisi aura un impact sur la perception de la rencontre par le candidat.

La qualité de l’environnement de travail, l’atmosphère générale des locaux, les aménagements du poste de travail, l’ergonomie du matériel sont des paramètres fondamentaux. Ne les négligez pas !

Brûlez la liste de votre candidat idéal

« Il/elle doit être performant(e), pro-actif(ve), drôle, team spirit,… », on a tous une liste explicite ou pas qui nous trotte dans la tête. Mais à force d’éliminer tou(te)s les blond(e)s qui n’aiment pas les sushis, on passe à côté d’un bon candidat.

N’oubliez pas que la différence peut incrémenter les échanges, stimuler les idées et booster les équipes !

Ouvrez-vous ! Laissez sa chance au « produit » et arrêtez de vous mettre la pression (ce n’est pas parce que vous le recevez en entretien que vous devez forcément le recruter).

Ne cherchez pas les garanties

« Est-ce le bon candidat ? Va t-il rester sur le long terme? »

On a besoin d’être rassuré sur l’engagement d’un collaborateur mais il ne faut pas oublier que nous sommes en évolution permanente… Et surtout, on a beau se chanter les louanges les plus folles, on ne peut jamais être sûr.

Détachez-vous du passé

Vous recherchez votre perle rare depuis longtemps, vous en êtes à votre troisième collaborateur pour le même poste, vous n’arrivez pas à fidéliser… Du coup, vous êtes plein d’a priori sur les candidats.

Si on se réfère au point précédent, nous sommes en perpétuel changement. Laissez sa chance à la personne que vous avez en face à ce moment précis, sans céder forcément à des comparaisons.

Ne perdez pas de temps

Comme dans une approche commerciale, il faut affiner la présentation de votre entreprise pour « donner envie » aux candidats de vous rejoindre. C’est une démarche également clé car de même qu’un CV bien construit côté postulant, si vous ne convainquez pas votre interlocuteur à cette étape, l’aventure s’arrêtera avant même d’avoir eu le temps de commencer.

Soyez à l’écoute

Vous aimez observer le candidat boire vos paroles quand vous lui décrivez l’exceptionnelle aventure de votre entreprise, ses succès et ses réalisations. Figurez-vous qu’également les candidats apprécient particulièrement que le recruteur soit attentif à la présentation de leur parcours et à l’histoire racontée autour de leurs expériences. Or, on a tendance à croire qu’en seulement quelques mots, on a compris tout ce que voulait nous dire notre postulant (expérience oblige !). Il s’agit d’apprendre à écouter et… à apprécier ! C’est une étape très importante dans le processus pour devenir une entreprise irrésistible.

Instaurez la confiance

En séduisant, nous montrons notre face attrayante et nous cachons celle qui nous fait peur ou que l’on considère à tort ou à raison, comme un point faible. En agissant ainsi, ne perd-on pas une grande part d’authenticité, non seulement envers l’autre, mais aussi envers soi-même ?
Que sommes-nous prêts à raconter sur nous, quels compromis sommes-nous disposés à faire par rapport à nos valeurs pour plaire à tout prix voir à n’importe quel prix ?

Être fidèle à soi, à son entreprise, à ses convictions et à ses valeurs est une condition nécessaire pour construire les bases solides d’une entente. Nous augmentons ainsi les chances de transformer une rencontre en une relation durable.

Optez pour la fidélité

A l’heure de la responsabilité sociétale de l’entreprise, les candidats et les collaborateurs accordent de plus en plus d’importance à l’engagement global et pérenne de leur (futur) employeur.

Il faut proposer un parcours professionnel aux talents d’aujourd’hui. Si l’autonomie, la responsabilisation et la diversification des tâches contribuent à enrichir le quotidien et à nourrir l’implication des individus, l’évolution d’un poste à l’autre et la mobilité (interne ou à l’international) sont aussi des leviers de fidélisation.

Laissez de l’espace

Avant de penser à l’évolution de nos métiers et de nos entreprises, nous devons d’abord réfléchir à l’évolution de notre monde. Si les entreprises sont, pour beaucoup, dans un contexte de changement, c’est parce qu’elles anticipent l’évolution de notre société et tentent de répondre aux nouveaux besoins de leurs clients et de leurs collaborateurs.

Côté collaborateur, l’apport des nouvelles technologies a profondément modifié le rapport au travail. D’autre part, l’équilibre vie professionnelle, vie personnelle, dévient un facteur clé du choix des candidats. Et le télétravail permettant cette perméabilité, il est de plus en plus demandé et apprécié. Soyez ainsi flexibles et ayez confiance en votre futur collaborateur.

Alors…. Tu m’aimes ?

ChatGPT, un outil révolutionnaire ?

Capable de rédiger des textes impressionnants de réalisme dans tous les domaines, ChatGPT, robot conversationnel créé aux États-Unis, rencontre un succès phénoménal. Il fascine autant qu’il inquiète par ses possibles dérives. CHATGPT : KESAKO ? Un nouveau dieu est arrivé, du nom de ChatGPT. Son nom vient de la combinaison des termes «chat» et «GPT», qui signifient «conversation» et «modèle de langage prédictif». Comme tout dieu, il exerce autant de fascination que de répulsion. Il a ses acolytes et ses ennemis, ses disciples et ses réfractaires

ChatGPT : kesako ?

Un nouveau dieu est arrivé, du nom de ChatGPT. Son nom vient de la combinaison des termes «chat» et «GPT», qui signifient «conversation» et «modèle de langage prédictif».

Comme tout dieu, il exerce autant de fascination que de répulsion. Il a ses acolytes et ses ennemis, ses disciples et ses réfractaires. Depuis plusieurs jours, on ne compte plus les articles, tribunes et émissions très sérieuses parlant de cet outil produit par l’intelligence artificielle capable d’échanger avec vous et d’écrire des essais ou des articles de presse, sur tout ce qui vous passe par la tête.

Il faut dire que l’adoption de cette IA génératrice de texte a été très rapide. Une semaine après son lancement, plus d’un million d’utilisateurs l’avaient déjà testé. Depuis, les internautes multiplient les expérimentations.

Mais, au vu de ses textes bluffants de réalisme, à la syntaxe et à l’orthographe quasi irréprochables dans toutes les langues, le débat sur les dangers liés aux technologies d’intelligence artificielle est relancé. De telles innovations ne risquent-elles pas d’inspirer des escrocs ou de signer la fin de certains métiers ? Ainsi, toutes les frayeurs de remplacement de l’homme par la machine ressurgissent.

Certains s’angoissent, par exemple, de ses effets, allant même jusqu’à s’inquiéter que nos propres enfants trichent et rédigent leurs dissertations grâce à cet outil. D’autres s’attristent à l’idée que ChatGPT puisse produire des livres d’une médiocrité similaire à ceux des enfants de la télérealité.

Et pour confirmer cette crainte, un professeur d’une école de commerce aux États-Unis s’est demandé si ChatGPT pourrait décrocher un diplôme universitaire et la réponse est… OUI ! Pour autant, ChatGPT ne s’est pas révélé être un élève brillant,  signe d’une intelligence artificielle finalement assez limitée. Certes, il aurait décroché en théorie le MBA dispensé par la Wharton School (très prestigieuse école de commerce située en Pennsylvanie, considérée comme la meilleure du genre selon le Financial Times), mais sans obtenir une excellente note, observe l’enseignant.

« Outil révolutionnaire ? »

Les autres tentent de calmer le jeu, expliquant que diaboliser cette IA est le signe d’un monde immature qui ne comprend pas les évolutions de la société et ses opportunités.

Par exemple, ChatGPT étant un agent conversationnel, il fournit des réponses ciblées contrairement aux moteurs de recherche. En effet, ces derniers proposent seulement une liste de références.

De plus, il couvre un large rayon de compétences dont la recherche d’informations. Il peut ainsi être utilisé pour répondre à des questions courantes ou pour résoudre des énigmes, des problèmes ou encore des équations.

Ce chatbot peut également fournir des solutions d’ordre professionnel pour les développeurs et pour le compte d’autres métiers du web. En effet, l’IA est capable de créer des plugins WordPress ou des pages HTML via des lignes de codes. Il est en mesure aussi d’aider les journalistes et rédacteurs dans la création de contenus. En plus, il s’est déjà illustré dans la rédaction de poèmes et de paroles de chansons.

ChatGPT et RAP

Pour vous donner un exemple concret de son potentiel, un utilisateur a demandé à l’IA ChatGPT d’écrire un rap sur le Bear Market, et le résultat est surprenant. Avec des rimes efficaces et un ton humoristique, l’IA nous livre un guide de survie en période de baisse du marché. Le voici :

Couplet 1:
Marché baissier qui rôde, les investisseurs crypto sont meurtris
Pas de panique, pas de vente, c’est comme ça que ça fleuri
Tenez bon, restez malin, ne laissez pas la peur vous abuser
Holdez fermement, ne lâchez pas, comme un bon vieux banquier

Refrain :
Bear market, bear market
Les prix chutent, tout le monde vend
Bear market, bear market
J’espère que j’ai pas acheté du vent

Couplet 2 :
Ne croyez pas tout ce que vous lisez, faites vos propres recherches
Restez diversifié, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier
Utilisez les stops loss, protégez vos gains
Et attendez patiemment, le marché finira par devenir serein

Couplet 3 :
N’oubliez pas, le marché crypto est encore jeune quoi
Il y a des hauts et des bas, c’est juste la nature des choses
Gardez votre sang-froid, et surtout ne vous endettez pas
Car dans ce marché, seul le long terme compte comme ma prose

Final :
Donc restez calme, restez fort, gardez l’espoir dans vos cœurs
Et surtout, n’oubliez pas de HODLer
Parce que même en bear market, le crypto peut vous rendre blindé
Si vous jouez correctement vos cartes, vous pourrez sortir vainqueur

Les émirats, un marché en effervescence

Les Émirats représentent une destination privilégiée notamment pour créer sa société, car ils constituent un très bon compromis. Le pays est, en effet, au carrefour de l’Europe et de l’Asie, c’est un lieu sûr et où il fait bon vivre, ce qui attire les touristes ainsi que les travailleurs du monde entier.  

Plus particulièrement Dubaï, ville cosmopolite où se côtoient négociants importants ou modestes, professionnels ou amateurs, venus d’un peu partout et parfaitement à l’aise avec les modes de communication les plus modernes. Elle n’est pas sans évoquer l’effervescence des grandes cités-mondes du passé, telle la puissante Alexandrie.

Mais quels sont, entre autres, les secteurs en effervescence ?

L’ÉVÈNEMENTIEL

Au cours de la dernière décennie, Dubaï a renforcé son statut de leader mondial pour l’organisation d’événements professionnels en mettant l’accent sur la sécurité et sur l’expérience offerte aux participants.

D’autre part, les Émirats sont reconnus également pour leur capacité à accueillir des manifestations d’envergure mondiale dans les domaines du loisir, de la culture ou du divertissement (concerts, festivals, tournois sportifs,…).

Au total, ce secteur est estimé à plus de 165 millions d’AED (Environ 43 millions d’Euros). Avec l’Exposition Universelle 2020 ce chiffre a explosé.

L’INFLUENCE

Les Émirats, et en particulier Dubaï, représentent un marché extrêmement dynamique en termes d’influence. L’adoption des médias sociaux dans ce pays est massive, avec une population très jeune, multiculturelle, disposant de moyens élevés, c’est un outil de communication évident, tant pour les influenceurs que pour les marques.

La ville du golfe persique apparaît ainsi comme le paradis artificiel qui colle parfaitement à l’image des réseaux sociaux et de la téléréalité. Elle symbolise la réussite moderne, là où 85 % des habitants sont expatriés.

De nombreuses agences déjà spécialisées offrent aux influenceurs occidentaux et français les meilleures conditions d’installation possibles.

A titre d’exemple, la société Ykone, pionnière dans le domaine du marketing d’influence, y est installée depuis 2015 afin d’accompagner plus particulièrement les marques de luxe, mais aussi les grands groupes de tourisme car la région est très dynamique en la matière.

Une étude de la société Kolsquare estime que le business du marketing d’influence représente environ 15 milliards de dollars en 2022.

LE LUXE

Les Émirats Arabes Unis font partie des pays les plus visités au monde et, avec le soutien des organismes de réglementation du pays, l’industrie du tourisme connaît une forte expansion.

Ainsi, la croissance soutenue du secteur du luxe au Moyen Orient peut être attribuée au développement constant de l’industrie du tourisme.

En effet, les voyageurs visitant le pays sont généralement issus de milieux sociaux aisés et possèdent un pouvoir d’achat élevé qui attire fatalement les grandes maisons de luxe. De plus les nombreux expatriés sur place bénéficient globalement de revenus et moyens financiers élevés ce qui nivelle une demande en matière de biens de consommation luxe également supérieure à la moyenne. 

De ce fait, ayant compris l’importance de ce marché, ces marques premium lancent souvent leurs nouveautés en avant-première aux Émirats, avec un large éventail de choix qui correspond aux attentes locales.

Gucci possède notamment un portefeuille de produits dans le pays qui comporte plus de 29 variantes de parfums, ce qu’on retrouve rarement au sein d’autres zones à l’international.

Le marché des produits de luxe des Émirats arabes unis était évalué à 2 977,69 millions USD en 2020, et il devrait enregistrer une croissance de 7,17 % au cours de la période de prévision 2021-2026.