Linkedin : 6 points pour améliorer considérablement votre profil !

Trente secondes suffisent aux recruteurs pour scanner votre profil sur LinkedIn. Est-il suffisamment soigné ? Le réseau social professionnel réunit plus de 28 millions d’utilisateurs en France (1 milliard dans le monde en 2023), et les chasseurs de tête y pullulent. Tout comme, peut-être, votre futur employeur.

Voici quelques conseils afin de ne pas passer inaperçu :

Pas de selfie ni de photos de vacances sur Linkedin

Le selfie à la cote mais pas sur LinkedIn. Gardez-le pour Facebook ou des réseaux sociaux moins professionnels. A bannir aussi les photos de vacances avec des lunettes de soleil et le bras de quelqu’un d’autre (coupé sur la photo) autour du cou.

Choisissez une photo qui vous ressemble mais qui reste professionnelle. Avoir une photo, c’est essentiel. Cela permet d’être mieux référencé et les autres utilisateurs vous identifieront plus facilement, surtout si vous les avez déjà rencontrés.

Mettez un intitulé différenciant

C’est la deuxième chose que voient les recruteurs. L’intitulé apparaît juste après la photo dans la barre de recherche. Il faut sortir de l’intitulé jargon d’entreprise et être plus différenciant. Mieux vaut mettre en avant des projets, des compétences que l’intitulé d’un poste trop précis.

Par exemple : « Propulseur des ventes” plutôt que « Commercial ». Autre astuce : privilégier les mots-clés universels, mieux référencés. Cela multiplie les chances que le profil soit consulté.

Bichonnez votre résumé

La plupart des candidats délaissent le résumé par flemme ou par peur de se fermer des portes. Pourtant, c’est la partie plus personnelle. Celle où le candidat peut parler de l’avenir, de ses projets, de ses envies professionnelles.

Inutile d’en faire trop, 5 lignes suffisent. Et surtout éviter d’en faire un mini CV, ramassé en une centaine de mots. Cela ne correspond pas du tout aux codes de LinkedIn et peut être rédhibitoire pour un employeur à la recherche d’un salarié rompu aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux.

Débroussaillez vos expériences professionnelles

Rien ne sert de faire un copier-coller du CV avec le déroulé des missions. Il vaut mieux en choisir quelques-unes et préciser les compétences maîtrisées grâce à ces expériences. Surtout, illustrez-les par des exemples concrets comme des chiffres de ventes.

Pas la peine non plus d’écrire un roman pour chaque expérience professionnelle. Il ne s’agit pas d’être exhaustif mais de donner envie aux recruteurs d’en savoir plus.

D’ailleurs, plus les utilisateurs occupent une poste haut placé, plus les descriptions de leurs expériences sont courtes.

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Renvoyez vers vos réalisations

LinkedIn permet aussi de renvoyer vers d’autres pages.

Des blogs, des vidéos YouTube de ses réalisations ou des présentations PowerPoint… Tous ces éléments prouvent l’étendue des compétences de l’utilisateur, améliorent la visibilité du profil.

Si le candidat est choisi pour passer un entretien d’embauche, cela permet d’engager la conversation sur des réalisations concrètes.

Renseignez vos coordonnées et les informations de base de votre profil LinkedIn

Cela peut paraitre évident mais nombre de personnes oublient de remplir de manière exhaustive la section « coordonnées » de leur profil LinkedIn. Pourtant, si vous êtes à la recherche d’un emploi, cela revient à diminuer drastiquement vos chances d’être contacté par un recruteur. 

Dans cette section, plusieurs éléments sont à renseigner : 

  • Votre mail : dans la mesure du possible, privilégiez une adresse mail professionnelle afin, notamment, de prouver l’exactitude des informations de votre profil. Si vous optez pour l’adresse mail personnelle, surtout si vous êtes en recherche d’emploi, veillez à ce que celle-ci comporte bien votre nom et prénom et non pas un pseudo car cela risquerait de vous décrédibiliser. 
  • Votre URL du profil : personnalisez l’URL publique générée automatiquement par LinkedIn, en y intégrant votre nom et prénom. Par exemple : linkedin.com/in/NomPrénom.
  • Votre numéro de téléphone : si vous êtes en recherche d’emploi, vous pouvez renseigner votre numéro personnel. Un recruteur préfère parfois appeler directement un candidat plutôt que de devoir attendre la réponse à un e-mail. 
  • Site internet / blog / réseaux sociaux professionnels : par exemple, si vous possédez un compte Instagram où l’on peut apprécier votre travail, n’hésitez pas à l’indiquer. Ou encore un lien vers votre portfolio si vous êtes un créatif.

Dans la section « préférences et confidentialité » de votre profil LinkedIn, vous avez également la possibilité de rendre visible votre adresse mail auprès de tout le monde ou uniquement de vos relations de 1er et 2e niveaux. Pour votre numéro de téléphone, gardez à l’esprit que seules les personnes de votre réseau pourront le voir. Enfin, même si vous avez bien rempli cette section, n’hésitez pas à aller voir dans votre messagerie LinkedIn de temps en temps. Les recruteurs peuvent passer par ce biais pour contacter les candidats.

A noter aussi : une fois tous ces changements effectués, la mission LinkedIn n’est pas encore accomplie. Un profil visible, c’est un profil en activité. Il faut prendre le temps de mettre à jour votre page, de suivre et de commenter les publications, les changements de postes de vos contacts, voire de publier vous-même des articles sur ce réseau. Cela demande du temps mais cela accroît considérablement votre visibilité.

Le “ghosting”, nouvelle tendance chez les cadres

Une entreprise qui ne donne pas de retour à un candidat après un entretien, c’est une situation malheureusement assez courante. Mais depuis peu, la tendance s’est inversée…

Le ghosting, du mot anglais « ghost » (fantôme), est une expression qui vient, à l’origine, plutôt des sites de rencontres mais qui a fait, depuis quelques années, son entrée également dans le milieu du travail.

Se faire “ghoster” n’est jamais une expérience agréable. Cela vaut bien évidemment dans le cadre personnel mais également dans un contexte professionnel. Les candidats, en effet, ont une très mauvaise impression des entreprises « fantômes », c’est-à-dire celles qui ne font pas de retour après les entretiens.

Dans le sens inverse, en recrutement, ce terme désigne le fait qu’un candidat disparaisse soudainement du processus d’embauche, que ce soit avant ou après un entretien ou lors de son premier jour dans l’entreprise, sans donner de nouvelles malgré les relances.

Le ghosting est pourtant un “vieux sujet” car cela a toujours existé sur des postes précaires. Ce qui est surprenant, c’est que ce phénomène se produit de plus en plus aujourd’hui chez les profils cadres.

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Pourquoi les cadres ghostent-ils ?

Parce que la roue a tourné. Avec un marché dynamique pour les populations cadres et une forte pénurie de talents sur des profils très experts, les candidats ont aujourd’hui davantage de choix.

D’autre part, les process parfois très longs de certaines entreprises et recruteurs poussent les cadres à multiplier les rencontres afin de pouvoir ensuite accepter la meilleure offre au meilleur moment.

En effet, les candidats aux profils recherchés n’aiment pas perdre de temps. S’ils n’ont pas de nouvelles après un premier contact, ils n’hésiteront pas à chercher ailleurs.

Une autre explication possible serait le changement de nature du travail. Avec la montée du télétravail et des emplois du temps flexibles, les candidats peuvent se sentir moins attachés à l’entreprise. S’ils trouvent une meilleure opportunité ailleurs, il est fort probable qu’ils ghostent le recruteur.

Afin de lutter contre cette tendance, les responsables RH peuvent faire en sorte d’améliorer l’expérience candidat. Cela peut inclure des mises à jour régulières sur le statut du processus de recrutement, une transparence totale sur ce qui est attendu et bien évidemment un traitement professionnel et respectueux.

La réactivité, la clé de « l’anti-ghosting »

D’autre part, au-delà du contexte économique favorable, les rapports avec le travail ont évolué. On est passé d’une entreprise toute puissante à celle qui doit essayer de convaincre les talents. Les candidats étant de plus en plus exigeants, ils n’hésitent pas à se détourner des structures qui ne répondent pas à leurs critères. Et la réactivité en fait partie.

Si, en effet, la plupart de candidats pensent que le processus de recrutement leur permet de bien appréhender le contexte et les missions du poste, notamment par la multiplication des interlocuteurs, un délai trop long peut les amener à douter et à élaborer des interprétations négatives. Les process de l’entreprise sont-ils trop lourds ? Les contours du poste sont-ils réellement bien définis ? Existe-t-il des conflits entre les différents interlocuteurs ? 

Le manque de réactivité peut ainsi avoir un impact très négatif sur « l’expérience candidat » : atteinte à l’image de marque employeur, perte de motivation et d’engagement par rapport au poste et à l’employeur,…

La capacité à être réactif est devenue donc une compétence cruciale pour les recruteurs : elle représente un ensemble de pratiques stratégiques visant à attirer, évaluer et retenir les meilleurs talents… et permet à l’entreprise de ne pas se faire « ghoster » !

QUEL ROLE POUR LES RH DE DEMAIN ?

Depuis quelques années, les pratiques RH ont été bouleversées, qu’il s’agisse de la gestion de la génération Z, du télétravail, du remote, du « quiet quitting » ou encore de l’accélération de la digitalisation. Pas étonnant qu’avec tous ces changements, les ressources humaines se soient retrouvées au cœur de la direction de l’entreprise au quotidien.

La gestion des talents 

Les RH ont dû, au cours de ces dernières années, se confronter à une gestion contradictoire des ressources : d’un côté, des plans de départs volontaires et/ou des licenciements et de l’autre la fidélisation des collaborateurs restants et l’attrait de nouveaux talents.

Aujourd’hui, face à la raréfaction de la compétence et dans un marché du recrutement concurrentiel, les salariés et les candidats que l’on souhaite attirer doivent être considérés respectivement comme des clients et des prospects. Dans une relation qui s’apparenterait à une relation commerciale, les RH sont donc de plus en plus tenues de fournir aux collaborateurs des prestations et une qualité de service attendues.

Pour atteindre ces objectifs, les RH peuvent explorer deux pistes : la première est le recentrage radical de leur fonction sur son expertise, l’humain ; la deuxième est d’adopter une stratégie de marketing RH.

L’Humain au cœur de cette transformation/évolution

La direction des ressources humaines pourrait en effet se délester de pans entiers de son activité (paie, administration, achat de formation…) au profit de prestataires externes ou spécialistes internes (direction juridique, direction financière, des achats). Il s’agit, en somme, d’appliquer à cette fonction la logique même de l’externalisation : confier à des experts les tâches techniques pour se consacrer à son cœur de métier.

En effet, le télétravail, qui s’est institutionnalisé depuis la crise sanitaire, a entraîné pour certains collaborateurs une perte de sens, voire un désengagement. Dans ce contexte, le partage des informations et des données est indispensable pour maintenir le lien avec l’entreprise et garder le collaboratif au cœur de ses valeurs.

Parmi les éléments importants pour les RH se trouve notamment la parole des collaborateurs. Pour contourner la distanciation physique et connaître l’ambiance au sein de l’entreprise, leur donner la parole de manière directe est indispensable, que cela passe par des temps dédiés pour des échanges de groupe ou des sondages réguliers. 

De même, la problématique s’étend aux différents modes de travail ou processus de gestion d’équipe auparavant basés sur un rapport direct, continu et qui, du jour au lendemain, a disparu. Dans ce cadre, les anciennes pratiques managériales sont supplantées par une nouvelle donne : la notion de confiance.

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Le marketing RH

La seconde piste d’action vise à adopter les outils du marketing. La démarche du marketing RH consiste à identifier le « marché » de la direction des ressources humaines (collaborateurs, managers, dirigeants, candidats, etc.). Puis à lui appliquer les méthodes du marketing client en segmentant ce marché en différentes cibles, en les interrogeant sur leurs attentes et leurs perceptions, en étant à l’écoute de leur retours ou «feedback». Le marketing RH permettait ainsi à la direction RH de proposer une offre de services adaptée.

Le marketing RHreprésente une opportunité non seulement de renforcer le lien avec les collaborateurs, mais aussi de soigner la marque employeur et donc l’attractivité de l’entreprise. Et sur le même modèle que le marketing classique, cette démarche implique d’abord une compréhension pointue de sa cible : qui sont les collaborateurs et que souhaitent-ils ?

Il y a tout un travail d’analyse à faire et cet exercice est d’autant plus délicat qu’au sein de l’organisation se côtoient plusieurs générations aux multiples attentes, besoins, valeurs et comportements.

Une fois tout cela posé, il s’agit de formaliser une réponse adaptée, sous forme de promesse RH contenant une proposition de valeur claire. Puis vient le temps de concevoir et de construire l’offre RH en fonction des priorités stratégiques de l’entreprise.

Le rôle des DRH sera donc davantage orienté vers la contribution à la stratégie globale de l’entreprise, vers une posture de partenaire d’affaires et vers le développement RH lié à l’attractivité de l’organisation ainsi qu’à la rétention des talents.

L’accélération de la digitalisation

La fonction RH devra également suivre les évolutions technologiques en se digitalisant davantage, en développant des SIRH et des solutions cloud adaptées aux nouveaux enjeux et plus globalement en modernisant ses modes de communication, afin d’améliorer sa qualité de service, que ce soit en interne auprès des salariés et de la Direction ou auprès des prestataires et des candidats.

L’enjeu pour les DRH sera aussi de repenser les environnements de travail, afin d’adapter les lieux de travail physiques plus propices aux échanges, au partage et à la créativité, tout en capitalisant sur la Digital Workplace numérique. Il faut maintenant redéfinir les contours et les pratiques d’espaces de travail variables pour leur entreprise, avec des collaborateurs sur site, en home office ou encore en travail dans des tiers lieux, d’une manière pérenne, agile et productive.

LES JEUNES ET LEUR RELATION A L’ENTREPRISE 

Voici déjà quelques années qu’une partie des individus appartenant à la génération Z, succédant à la génération Y, est entrée sur le marché du travail. Un fait qui ne laisse pas indifférente la sphère médiatique.

Décrivant cette génération comme étant intransigeante, et pleine de revendications, les médias communiquent le besoin actuel et urgent de réorganiser l’entreprise ainsi que de repenser la manière dont celle-ci fonctionne. S’adapter à leurs exigences semble être la seule solution pour les attirer et maximiser leur recrutement dans une organisation. Mais peut-on vraiment parler d’engagement ?

Qu’est-ce le travail pour la génération Z ?

Le travail aujourd’hui n’est plus perçu comme une fin en soi, mais plutôt comme un moyen de réaliser les choses importantes de sa vie. Néanmoins, les attentes de ces profils ne sont pas démesurées, elles sont même assez simples et n’ont rien d’innovantes : avoir du temps libre, être bien payé, travailler pour une structure éthique,...

En effet, le travail reste tout aussi important mais n’est plus le seul aspect au centre de l’identité personnelle, celui qui permet la construction de soi. Le travail doit désormais partager sa place avec la famille, les loisirs, l’activisme, la vie sociale,…

Il doit également répondre à une notion de flexibilité, pour mieux adhérer aux préférences et aux contraintes personnelles des employés. Cela englobe divers aspects tels que les horaires, les lieux, la durée du travail ainsi que les modalités de congés.

Cette flexibilité permet aux individus de trouver un équilibreentre leurs responsabilités professionnelles et leurs engagements personnels, tout en leur offrant plus de liberté et d’autonomie dans la manière dont ils accomplissent leurs tâches.

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Cette génération est-elle fidèle ?

La génération Z aurait un rapport à la fidélité différent comparé aux générations précédentes. En arrêtant de considérer l’entreprise comme un simple lieu de travail mais davantage comme un lieu de vie permettant de se développer et d’élargir ses compétences, les Z seraient généralement plus intéressés par l’exercice de différentes fonctions en même temps.

Bien que cela puisse être assimilé à de l’infidélité ou à un manque d’engagement envers l’organisation, les jeunes y perçoivent plutôt un sens et une opportunité de s’épanouir professionnellement et personnellement. On peut également préciser ce point en ajoutant que la fidélité des jeunes, plutôt qualifiée de collective ou sociale, se traduit désormais envers l’équipe, et non plus uniquement envers l’entreprise.

Les Z vont effectivement montrer leur dévouement à leur groupe d’attachement, c’est-à-dire aux personnes qui partagent leurs convictions et leurs aspirations.

Comment les retenir ?

Des études ont mis en exergue différents facteurs pouvant jouer un rôle essentiel dans le développement de l’engagement de cette jeune génération :

• Le salaire. Il est toujours une part importante de l’engagement et du rapport au travail, notamment du point de vue de la fidélité et du respect contractuel. Il est souvent cité comme source de rétention.

• Le partage des valeurs et des objectifs de l’entreprise à travers des flux d’information (ascendants et descendants).

• Le développement des compétences. Lorsque l’entreprise met à disposition de l’employé des opportunités de développement professionnel, celui-ci peut y percevoir un soutien de la part de l’employeur et favorise ainsi la composante affective de l’engagement. De plus, le concept de la “formation continue” peut permettre à l’individu d’apprendre et de se développer personnellement.

• La satisfaction des “besoins psychologiques fondamentaux”, c’est-à-dire le besoin d’appartenance, d’autonomie et de compétence.

• La reconnaissance de la part du manager. Les diverses marques de reconnaissance, monétaires ou non-monétaires, établies par l’employeur (des félicitations, des encouragements, une prime…) peuvent favoriser le développement de l’engagement affectif et de continuité.

• Un climat éthique. Une organisation dont la politique d’éthique semble forte renvoie l’image d’une entreprise honnête et équitable. Les travailleurs seront davantage disposés à s’y engager dans le long terme.

Le Skibidi Toilet, le moment nostalgie de 2023

On voit parfois circuler des choses bien étranges sur Internet. Des blaireaux qui font des squats, des hamsters qui dansent ou encore un bébé qui se trémousse sur un titre de Blue Swede… Depuis les débuts du Web, des générations entières ont vu et partagé ce genre de vidéos bizarres. D’ailleurs, il y a désormais tellement de contenu en ligne qu’on a l’impression d’avoir tout vu. 

Enfin, presque : avez-vous déjà eu le bonheur de découvrir la dernière tendance Internet connue sous le nom à la fois intrigant et répugnant de « Skibidi Toilet » ? Selon votre âge, il est probable que ce mème, et la série qu’il a inspiré sur YouTube, ait épargné vos yeux et vos oreilles. Pourtant, il cartonne chez les natifs numériques de la génération Alpha.

Mais, qu’est-ce que Skibidi Toilet exactement ?

Le principe de Skibidi Toilet est le suivant : une tête sortie des toilettes tourbillonne et chante frénétiquement sur un remix d’une chanson bulgare devenue virale. Vous avez vu l’une de ces vidéos, pensant après coup avoir eu une hallucination ou fait un cauchemar particulièrement original ? Malheureusement, ça ne s’arrête pas là.

Cette tête émergeant tout droit des canalisations a connu directement une telle popularité que son créateur a publié d’autres épisodes de courte durée sur YouTube pour en raconter « l’histoire ». Nouvel élément de l’intrigue (très vague), on peut regarder la désormais célèbre Skibidi Toilet en plein combat contre ses ennemis jurés, qui ont des enceintes ou une caméra de surveillance en guise de tête. À défaut de dialogues, toutes ces vidéos multiplient les bruits assourdissants, les animations délirantes et les images mêlant comédie et horreur pour divertir leur public.

Pourquoi Skibidi Toilet est-elle si populaire ?

Tout d’abord, parce que derrière cette idée un brin puérile se cache en fait une véritable saga qui ne fait que monter en intensité. Les 73 épisodes de la série nous plongent dans une guerre pleine de rebondissements avec des protagonistes de plus en plus gigantesques et puissants qui détruisent des villes entières.

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Ensuite, il faut aussi préciser que DaFuq!?Boom!, le vidéaste qui est derrière ces vidéos, n’en est pas à son coup d’essai. Il anime sa chaîne YouTube depuis 7 ans et cumulait déjà 2 milliards de vues avant cette série. Mais contrairement à ses autres productions, Skibidi Toilet est diffusée sur YouTube Short qui est la machine de guerre de YouTube censée concurrencer TikTok. Avec ces épisodes courts qui sortent à intervalles réguliers, il est possible que YouTube voit dans cette série un moyen de regonfler son audience et décide ainsi de lui donner un coup de pouce en terme de visibilité.

Enfin, il faut prendre en compte la nature même du contenu que regardent les enfants sur YouTube. La génération alpha, c’est-à-dire les enfants nés au début des années 2010 ne suit pas vraiment de youtubeurs. Elle est plutôt biberonnée à des vidéos très addictives tirées de jeux vidéo comme Minecraft ou RobloxSkibidi Toilet entre justement dans cette catégorie, tout en se payant le luxe d’avoir une vraie ambition narrative. C’est peut-être cet alignement de planètes qui explique pourquoi vos enfants risquent de chanter sur le trajet des vacances cette délicieuse petite musique. 

Le Hustle BROS, ou comment devenir riche en quelques clics

Le hustle bro tient son nom de la hustle culture (culture du travail acharné) car il place les valeurs travail, prise de risque et mérite au-dessus de toutes autres. Cela ne l’empêche pas d’agiter une promesse alléchante sous le nez de sa communauté de crédules : devenir riche vite et sans effort avec les intelligences artificielles.

Où le trouver ? Sur YouTube principalement, dans des vidéos aux titres racoleurs du style : « Comment j’ai réussi à générer 500 euros de revenus passifs par jour grâce à l’IA ».

En effet, le lancement de ChatGPT en novembre dernier a couronné une année de battage médiatique sur l’IA, et pour les startups à la recherche de financement et les influenceurs à l’affût de followers, ces deux lettres ont supplanté la crypto, le Web3 et les NFT comme mots à la mode du jour.

Mais quel est le modèle de ces Hustle Bros ?

Si on analyse les vidéos de ces « golden boy », certains modèles émergent rapidement. Un système courant consiste à vous inscrire sur divers marchés indépendants – Fiverr, Upwork, etc. – et à promouvoir vos compétences en rédaction d’articles de blogs et de textes publicitaires. Ensuite, lorsque le client émet sa demande, il suffit d’insérer le brief dans ChatGPT et de lui envoyer le résultat généré par l’IA.

Et si le client n’aime pas le rendu, il suffit de lui demander des précisions, de les transmettre au chatbot et de continuer les allers-retours jusqu’à obtenir pleine satisfaction !

Une autre méthode consiste à générer du contenu YouTube accrocheur comme « Les 15 plages les plus dangereuses du monde » ou « Top 10 des plus belles villes ». Le Hustle Boy vous conseille d’insérer simplement ces titres dans ChatGPT et de combiner la copie qu’il génère avec une vidéo gratuite. Téléchargez le tout sur YouTube, ajoutez quelques publicités, puis attendez que les revenus affluent.

D’autres encore – comme la chaîne Oseille TV – tentent de raccrocher la locomotive ChatGPT à d’autres wagons comme celui du business sur Amazon. Dans ce cas précis, les conseils permettant de faire de la prospection, de l’analyse de marché ou des résumés de fiches marketing sont plus intéressants même si, comme pour les autres youtubeurs, la mise en œuvre de ces idées ne semble pas aussi simple qu’il n’y paraît.

La même chaîne prend moins de précautions quand elle s’attaque à Midjourney, l’IA génératrice d’images censées pouvoir rapporter jusqu’à 100 euros par jour si l’on en croit la promesse. Dans ce cas précis, le youtubeur envisage la fabrication de livres de coloriage, de designs pour t-shirt ou bien de plaques murales à mettre en vente sur différents sites marchands. Difficile de savoir si ce type de business rapporte réellement autant d’argent, mais ça n’empêche pas la vidéo de faire plus de 70 000 vues. L’audience est sans doute la clé de la réussite de ces entrepreneurs ultra-motivés. 

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Devenir riche en promettant aux autres de devenir riches

En effet, si les idées de business de ces influenceurs sont nébuleuses, très théoriques, voire complètement folles, ça ne les empêche pas de générer de grosses audiences sur YouTube. En tapant les mots-clés « devenir riche grâce à ChatGPT » sur la plateforme, on tombe rapidement sur des vidéos cumulant entre 30 et 200 000 vues. La même requête sur la version américaine du site fait remonter des vidéos frôlant souvent le demi-million de vues. Cette niche des hustle bros n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai. Avant ChatGPT, c’était le business des NFT et du Web3 qui était mis en avant sur leurs profils. Avant encore, c’était le tour des cryptomonnaies, du dropshipping ou la création de vidéos YouTubes permettant de générer les fameux « revenus passifs » (générer de l’argent grâce à une seule vidéo).

La multiplication de ces vidéos mélangeant conseils hasardeux et contenus motivationnels répond finalement à un marché bien spécifique : celui des internautes qui veulent avoir l’impression d’apprendre quelque chose d’utile ou de monter un business par procuration. Ce type de vidéos fonctionne exactement comme celles qui sont estampillées ASMR et qui montrent des gens en train de ranger leur frigo ou de fabriquer un objet artisanal à la main. Elles donnent l’impression au spectateur d’avoir fait quelque chose tout en restant bien au chaud dans son lit. De leur côté, les hustles bros engrangent bien des revenus parfois grâce à leur business mais plus souvent grâce à la publicité générée par leurs vidéos, des commissions via des partenariats plus ou moins cachés ou bien des formations en « entrepreneuriat » qu’ils tentent de vendre aux spectateurs les plus crédules.